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2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 08:22

 

Il est arrivé hier et ce soir nous passons notre première nuit ensemble.

On se connait à peine et déjà l’amour infuse en nous. Cette nuit, il reste auprès de moi. J’ai un peu peur mais rien ne pourrait m’éloigner de lui. Sa main dans la mienne, nous faisons connaissance, mes yeux dans les siens, je sais que c’est pour la vie.

Maintenant il dort à coté de moi, Dieu qu’il est beau mon bébé.

 

Plus tôt dans la soirée l’infirmière m’a annoncé que je partagerais ma chambre avec une nouvelle accouchée et son petit garçon. Rien ne pourrait troubler la béatitude dans laquelle je suis plongée.

Des pleurs, des cris tentent de m’extraire d’un profond sommeil. Cela devient plus précis, un bébé pleure. C’est celui de la voisine mais pourquoi ne le calme-t-elle pas ? Pourquoi ne le fait-elle pas taire ?! Mais TAIS- TOI !

Ca y est je suis réveillée et je réalise que l’auteur de mon réveil n’est pas le bébé de la voisine, c’est le mien ! Mon ange d’amour s’égosille dans sa barquette de plexiglas pendant que sa maman râle en dormant.

Confuse du vacarme occasionné, je sors de la chambre avec mon nouveau réveille-matin et dans la lumière crue des néons du couloir, je titube jusqu’à la nurserie où à demi consciente, j’offre le Graal de lait maternisé à mon petit garçon affamé.

 

 

Il a 15 ans aujourd'hui.

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Crédit photo : Nino Snap

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9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 17:05

 

Elle refuse tout artifice de séduction, elle ne veut pas être attirante. Si par malheur, elle s'aperçoit qu’un homme éprouve un intérêt pour la femme qu’elle est, son esprit déclenche automatiquement un système d’alerte rouge qui ferme dans l’instant toutes les issues de son être afin que la menace extérieure soit découragée et s’éloigne sans risque de retour. Ainsi, une fois le danger écarté, elle peut éteindre les alarmes et revenir se vautrer dans le vide sidéral de son cœur.

Elle ne sait pas aimer. Elle dit qu’elle aime mal, qu’elle est maladroite, incapable de doser l’intensité de l’amour qu’elle peut offrir. Telle une couverture moelleuse, elle couvre, elle couve, elle réchauffe et elle étouffe. Elle n’a jamais oublié qu’un jour l’homme de sa vie lui a dit qu’elle l’aimait trop. Elle dit souvent que sa mère l’aimait mal. Ses repères sont anarchiques si tant est qu’il existe des repaires dans la régie du sentiment amoureux. Elle n’est pas ermite par conviction, elle est solitaire par excès de prudence. Elle est pleutre. Elle n’est pas capable de laisser quelqu’un l’aimer car si cet amour devait cesser, elle en mourrait de chagrin.

Elle n’est pas courageuse, elle n’est pas une combattante de la passion. Elle la sait bien trop puissante pour elle. Se frotter à l’échange amoureux s’est souvent soldé par une immense tristesse. Doit-on aimer pour être malheureux ? Très peu pour elle. Est-ce que le bonheur d'être un nous vaut-il le chagrin qui s’en suit ? Elle n’en sait rien. Elle ne veut prendre aucun risque. Elle n’ouvre son cœur à personne. Elle s’empêche d’aimer de peur de pleurer. Elle déteste pleurer, elle a coutume de dire qu’elle n’a plus de larmes même si elle sait qu’elle en trouverait encore si le chagrin lui tombait dessus.

Parce que l’amour c’est une fleur qui naît, s’épanouie et se fane avant de mourir. Elle se demande si Gainsbourg n’avait pas raison de fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve.

On répare une jambe brisée, on la rééduque pour qu’elle retrouve son usage. Ne peut-on pas rééduquer un cœur brisé ? Ses fractures l’ont laissé boiteuse et méfiante. Elle n’est pas murée vive, une faille peut apparaître, parfois même il lui arrive de l’espérer. Une fissure par laquelle pénétrerait un rayon de soleil dans la cave humide de son cœur. Le bonheur s’engouffrerait sans qu’elle puisse y résister, l’amour la gorgerait de vie jusqu’à exploser tel un fruit mûr, elle aurait 15 ans, elle serait idiote et puis STOP ! Elle ne veut pas imaginer la suite.

En attendant, en attendant quoi d’ailleurs ? Elle ne fait de mal à personne, elle ne souffre pas, elle n’a pas de doute, elle ne se ronge pas les sangs, elle n’est pas jalouse, elle ne chante pas sous la douche, elle n’a pas d’ailes, elle ne fait aucune erreur puisque elle ne fait rien.

Elle se souvient pourtant avec nostalgie qu’avant de se quitter, il lui avait dit :

« Si seulement j’avais quelque chose à te reprocher ».

 

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Exercice de l'atelier d'écriture Janvier 2013

 


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20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 09:54

 

 

D'aucuns sont prédisposés pour le commandement, d'autres le sont pour l'obéissance, chacun y trouvant son équilibre.

 

Il a souvent pensé qu'il aurait pu faire une carrière militaire tant le desir de rigueur, le besoin profond des rêgles établies, l'application de valeurs morales lui étaient indispensable au maintien de l'ordre dans sa vie. Il lui est arrivé aussi de penser qu'il aurait pu intégrer un ordre religieux pour les mêmes raisons.

Seulement voilà, il a une aversion pour tout ce qui ressemble à une classification et à toute forme d'autorité.

Si il avait suivi la voie militaire, il aurait été fusillé. Si il était entré au service de l'église, il en aurait été chassé.

Peut-être a-t-il été anarchiste dans une vie précédente ...

 

Il rejette toute forme de hiérarchie, il est incapable d'intégrer une équipe où un chef est désigné. Il assimile systématiquement cette autorité à une soumission, un avilissement de sa personne. Si il est désigné comme leader, la responsabilité lui est tout aussi insupportable.

 

C'est la raison pour laquelle il n'appartient à aucune communauté, aucun groupe, aucun service, aucune équipe. Il ne fonctionne que seul. C'est peut-être pour certains, un mode de vie terrifiant mais c'est le seul qu'il a trouvé pour avancer dans sa vie sans avoir à charger un fusil à pompe et anéantir ceux qui ont pietiné l'idée qu'il s'était faite de la confiance en son prochain.

 

 

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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 17:58

 

Il y a quelques jours, je suis tombée sur un billet qui m'a intrigué.

 

Via Luc, un ami du mercredi, je suis arrivée sur le blog de Lenaig.

Le billet consistait à faire son autoportrait en utilisant l'alphabet. Séduite, j'ai décidé de tenter l'exercice à mon tour.

 

 

Voici donc ce qu'il y a à savoir pour me connaitre de A à Z .

 

Je n’ai jamais débordé d’Ambition.

Faisant souvent acte de Bienveillance pour les miens.

La Curiosité en tout à comblé les lacunes.

Toujours Déterminée à apprendre quelque chose,

à Ecouter ce qui pourrait instruire ou détruire

malgré ma Fragilité mal camouflée.

Je suis issue d’une famille Grand écart

A demi Helvète, à demi Insulaire.

J’ai soif de Justice

et de bon Karma.

Des torrents de Larmes

m’ont longtemps Martyrisé

avant que les soucis versent

Naturellement dans l’Oubli.

J’aime le Présent,

je ne me pose pas de Questions.

Mon fils est ma Raison d’être.

Comme moi, il est Sensible et Têtu.

Bientôt nous Unirons notre joie

dans un Voyage très attendu.

Il me faudra bien un Whisky

et quelques Xanax

pour atterrir à new York

en toute Zenitude.

 

 

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 08:59

 

Vous le savez déjà, cette année j'ai enfin décidé de m'inscrire dans un atelier d'écriture et j'ai bien fait ! 

 

Un dimanche après midi par mois, je retrouve quelques accros d'écritures afin d'échanger sur nos projets autobiographiques mais pas que !

L'animatrice nous propose également de faire d'une séance à l'autre des petits excercices stylistiques d'écriture.

 

Le mois dernier nous devions écrire quelques anamnèses. 

 

Je n'avais jamais entendu parler d'anamnèses, je ne connaissais pas ce mot. 

Première étape : Chercher la définition. Le Larousse me donne :

 

Ensemble des renseignements fournis au médecin par le malade ou par son entourage sur l'histoire d'une maladie ou les circonstances qui l'ont précédée.


Prière de la messe qui suit la consécration.

 

Ca ne me va pas du tout ça, je dois raconter un souvenir ... Nouvelle recherche :

 

Anamnèses dans Roland Barthes. Ah ça c'est déjà mieux. Je découvre ainsi qu'il s'agit d'essais d'écriture autobiographique d'un souvenir rapporté à sa plus sobre narration.

 

Vous suivez ?

Exemple d'anamnèses selon Roland Barthes :

 

« Au goûter, du lait froid, sucré. Il y avait au fond du vieux bol blanc un défaut de faïence ; on ne savait si la cuiller, en tournant, touchait ce défaut ou une plaque du sucre mal fondu ou mal lavé. »

 

A mon tour !

 

Le dimanche Papa avait l’habitude d’allumer un cigare après le déjeuner, puis, il préparait son porte feuille, les clés de sa voiture et nous partions lui et moi visiter un musée.

Mes dimanches de bonheur était enfumés et culturels.

 

Le soir où mon frère partit au service militaire, j’étais déjà couchée dans son lit. Papa l’accompagnait au train, ma mère restait pour me garder. Avant de quitter sa chambre, il a gratté les cordes de sa guitare posée contre l’armoire. Comme un adieu.

Du haut de mes 10 ans, mon frère partait à la guerre, le son ne m’a jamais quitté.

 

Prendre une vieille photo.

Identifier les personnages et le lieu.

Plonger dans l’image.

Savourer les odeurs et les sons.

Retrouver les sensations du moment.

S’y bercer quelques instant.

Revenir au présent.

 

 

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La Havane, Cuba 1963

 

 

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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 13:50

 

 

Il y a quelques temps, je vous demandais de m'aider dans la décision d'un projet qui me tient à coeur:

 

Ecrire oui ou non ?

 

Vos commentaires m'ont beaucoup touchée et ont fait penché la balance jusqu'à la zone rouge du oui.

C'est donc avec vos encouragements et ma détermination que je me suis inscrite à un atelier d'écriture.

Parmis les deux thèmes proposés, j'ai choisi celui qui résonnait le plus fort en moi, l'autobiographie.

 

Ce n'est pas une mince affaire que de remuer ses souvenirs, encrer ce qui est ancré et se mettre à poil pour un lecteur. C'est pourtant la décision que j'ai prise, le défi que je me suis lancé. Et pour citer Philippe Lejeune

 

"Lecteur, je vais te dire ma vérité toute nue".

 

Pourquoi écrire une autobiographie ?

 

- Parce que je suis hyper égocentrique et que le seul sujet digne d'interêt c'est Moi !

 

- Parce que j'ai des comptes à régler avec une famille de cinglés avec un héritage à la clé !

 

- Parce que je suis la fille cachée d'une célébrité et que j'étouffe sous mon anonymat !

 

-Parce que si mon histoire peut aider ne serait-ce qu'une seule personne, alors j'aurais réussi mon défi !

 

J'ai toujours rechigné à parler de moi, usant de multiples pirouettes pour m'éffacer du décor et m'éloigner du sujet. Pourtant depuis quelque temps ça pulse, ça tambourine et ça chatouille au bout des doigts.

 

Je n'aime pas parler de Moi mais Moi a des choses à dire.

 

La première séance à l'atelier a été passionnante. On découvre le projet de chacun, on se sent rapidement en confiance dans ce comité privé où chacun va apprendre à façonner son histoire. Où chacun va mettre ses tripes et peut-être ses larmes sur la table et que seule la forme comptera, le fond étant réservé au divan du psychanalyste.

 

Armée de mon bic et mon book, j'ai noté tout ce que je devais analyser et rechercher une fois rentrée à la maison.

L'exercice etait d'écrire ce qu'est pour moi l'écriture alors j'ai gribouillé ceci :

 

Pour moi écrire c'est... Aider, témoigner, apaiser, dire qu'on peut se relever de presque tout. Que la vie a du sens. que les expériences bonnes ou mauvaises nous enseignent et nous grandissent.

Ceux que nos anciens appelaient les sages étaient, à mon sens, des êtres ayant assez bien observé la vie et qui possédaient le recul necessaire pour apporter un appaisement. Désamorçer une situation, une souffrance ou un conflit.

" Le livre est une fenêtre par laquelle on s'évade". Cette citation de Julien Green qui a d'ailleurs été le sujet de mon bac de français, s'applique aussi bien à la fiction qu'à l'autobiographie. A la différence près que la fiction fait s'évader le lecteur et l'autobiographie fait s'évader l'auteur.

 

Pour finir, l'exercice pour la séance suivante est de rédiger la première page du projet.

 

Comment commence-t-on ? Une question que je me pose depuis des mois déjà. Des pistes nous ont été fournies mais tout reste à faire.

 

Ca y est, j'y suis et j'ai le trac.

 

 

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Allez au boulot, je ne peux plus reculer alors je plonge !

 

 

 

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 06:07

 

Il y a quelques jours, je suis allée faire un tour dans mon enfance.

 

Vendredi après midi, j'avais rendez-vous pour un premier contact avec l'atelier d'écriture que j'ai décidé et que vous m'avez vivement conseillé de suivre cette année.

Cette activité chère à mon coeur se déroulait dans un quartier que j'ai beaucoup fréquenté étant enfant puis adolescente.

 

Le parc des Tourelles est un endroit qui a marqué ma jeunesse. Je n'y étais pas revenu depuis au moins 30 ans si ce n'est pas plus. La vie m'ayant éloigné durant 17 ans de ma terre natale.

 

Il m'est très difficle de transcrire l'émotion que j'ai ressenti en franchissant les grilles de ce petit parc.

 

Déjà les grilles elles-mêmes m'ont emmené vers mon enfance. Ces grandes grilles noires réhaussées du monogramme de la ville.

On a tous des images futiles ancrées en nous, ce monogramme en est une. Pour moi il signifie parc, rires, cage à poule, toboggan, bac à sable et goûter.

 

Dès que j'ai eu passé les grilles, j'ai revu la colonne de petites filles de l'école Jules Ferry dont je faisais partie, traverser le parc en rang par deux pour se rendre à la piscine municipale une fois par semaine. Je les voyais ces gamines un peu bavardes mais disciplinées qui traversaient l'endroit, contournaient cette magnifique demeure qui, à l'époque, abritait les locaux de la sécurité sociale.

J'ai revu aussi quelques années plus tard l'adolescente que j'ai été qui, sur un banc de ce joli parc, a échangé son premier baiser.

 

Vendredi, j'ai traversé le lieu et le temps. Le parc était presque désert, les enfants étaient en classe. Le manoir est toujours là. Il n'accueille plus personne mais il est toujours aussi fier avec ses tours et son perron. Je l'ai contouné comme avant, j'ai ralenti le pas pour l'admirer.

 

La quiètude de l'endroit m'a fait m'arrêter quelques minutes afin de me gaver du bonheur de l'instant.

Le soleil traversait les arbres, les oiseaux chantaient doucement, le parc faisait la sieste et j'étais heureuse. J'ai respiré à plein poumons ce délicat parfum d'enfance.

 

Un fois de plus la pensée qui m'est venue est "je suis à ma place, à la maison."

 

Trois heures plus tard, après avoir passé un délicieux moment à l'atelier, j'ai de nouveau traversé le parc des Tourelles.

Il s'était révéillé de la sieste. Des enfants courraient dans tous les sens en piaillant, des mamans bavardaient sur les bancs et les boulistes de l'amicale de la ville jouaient leur réputation sur un cochonnet.

 

 

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Je garde un souvenir ému de ces retrouvailles avec ma jeunesse. Un moment de magie qui doit rester intact et que je rangerais avec précaution dans mon tiroir à merveilles.

 

 

 

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19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 06:10

 

 


Si on écrivait une petite histoire ? ou une longue ? si on l’appelait Amour ?

Parce que tout le monde en a besoin. Si chacun en écrivait un petit bout à sa façon ?

Parce qu’on aime tous ça.

 

Si je commençais et que je passais à mon voisin (qui passerait à son voisin, qui passerait à son voisin….) ?

Parce qu’on ferait sûrement de belles rencontres.


Essayons.

 

La maman de ce projet, c'est Raquel une adorable blogueuse ibère.

Elle m'a tendu le témoin que j'ai saisi avec joie et que je transmettrais à la fin de mon récit à une autre blogueuse.

 

 

________________________________________

 

 

L'Amour

 

L'homme qui se tenait devant le capot de sa voiture n'avait pas changé.

 

Combien de temps s'était écoulé depuis son départ ?

Voila des semaines qu'elle comptait même si elle n'avait jamais oublié que Simon s'était envolé depuis 2 ans, 4 mois et 6 jours.

 

Le temps etait suspendu.

Lia revivait un moment douleureux de sa vie. Ce matin de janvier où, le couperet était tombé.

 

-" Ca n'est pas simple... une autre femme... tu mérites mieux..." lui avait écrit Simon.

 

Dévastée, elle n'avait voulu aucune explication, elle s'était murée dans sa colère puis dans son chagrin.

 

Il etait là dans la lumière des phares, il ne semblait pas sourire vraiment.

Sentait-il lui aussi cette tension ?

 

Lia respira profondément afin de calmer son coeur affolé et se composa un sourire amical.

 

 

 

_____________________________________

 

 

 

Alors on dirait que je passe la patate chaude à une blogueuse incontournable tellement elle est bonne.

Que la règle c’est de continuer le texte et le passer à son tour, et nous on suivra l’histoire de Lia et Simon de blog en blog, jusqu’à ce que quelqu’un y colle le mot FIN.

 

Ainsi, je demande officiellement à Zette&thecity :

 

tu veux faire L’Amour avec moi ? (enfin, juste l’écrire quoi).

 

 


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15 septembre 2011 4 15 /09 /septembre /2011 07:32

 

 

 

Le mois septembre est le mois du renouveau.

 

Alors que les bonnes résolutions se formulent au mois de janvier, les activités elles, se décident en septembre.

On inscrit les mômes à la cantine, à l'étude, au sport, au théâtre, à la médiathèque et de plus en plus de parents en profitent pour s'inscrire aussi à une ou plusieurs activités malgré leur manque de temps si souvent évoqué.

Ca ne fait rien, il est de bon ton de s'inscrire quelque pas et ça permet aussi de lâcher un paquet de blé qu'on a pas.

 

Les communes l'ont bien compris et ont créés pour l'occasion, Le Forum des Associations.


Toutes les villes tiennent donc en septembre leur forum.

Lieu de rencontre souvent blindé de familles, de gamins hurlants, de parents excédés, de coup de poussette dans les guiboles sans parler de la fanfare merdique qui tue les oreilles à coup de symbales et grosse caisse.

 

Mais non, espèce de rabat-joie, on est là pour se détendre et choisir son activité !!!!!

 

Parce que maintenant, tout le monde doit d'avoir une activité.

 

-"Quoi tu ne fais pas d'activité ? Ah ? Chez nous tout le monde à la sienne, c'est indispensable !"

 

- "bah, entre mon travail, mon mari qui n'est jamais là et les enfants, je jongle..."

 

- "Viens faire de la peinture sur soie, je te présenterais plein de copines !"

 

-" Tu sais Evelyne, j'aime pas trop ça et puis ça coute cher..."

 

-"Ah mais c'est le prix de ton salut, ou alors viens faire de la gym à la salle polyvalente, on rigole bien!"

 

- "Mais je suis crevée moi le soir !"

 

-" Tu te trouves des excuses, allezzzzzzzzzzzzz tu ne fais rien !"

 

-"... ! "

 

Des Evelyne, on en connait tous.

Personnellement, je ne les fréquente pas et c'est une chance pour leur espèce.

 

Néanmoins samedi dernier, je suis allée, de bonne heure, faire un tour au forum des associations.

L'orchestre n'était pas encore installé et je n'ai pris que deux tricycles dans les jambes. J'avais GPSé mon parcours.

 

Un seul stand m'interressait. A 10 heures, j'étais la seule à me renseigner et malgré une interlocutrice extrèmement prolixe, je ne suis pas restée plus de 10 minutes .

 

M'échappant au monent de l'arrivée des furieux, je rentrais à la maison avec un numéro de téléphone, une adresse de site internet et un programme qui allait me faire hésiter plusieurs jours durant.

 

Je n'ai d'ailleurs toujours pas décidé si oui ou non, j'allais m'inscrire à ce putain d'atelier d'écriture

 

C'est là que vous entrez en scène : 

 

Dites moi, chers lecteurs, ce que je dois faire !!!!!!!

 

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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 15:31

 

 

Quand j’étais petite, nous habitions, Papa, Maman et nous trois, rue Paul Bert dans le XIème arrondissement de Paris.

Au 6ème et dernier étage, nous occupions un minuscule appartement avec tout le confort sur le palier.

 

Mon frère avait pour habitude de descendre les étages à califourchon sur la rampe d’escalier et ma sœur, la manie de rapporter à la maison tous les animaux malades ou abimés qu’elle croisait sur sa route.

 

Un jour, elle arriva à la maison avec un couple de Bengalis qu’elle avait fièrement gagné au salon de l’enfance.

Un conseil de famille fût tenu et l'adoption les oiseaux fût votée. Nous décidâmes à l’unanimité sauf moi, trop petite pour avoir un avis, de les baptiser Tiburce et Pénélope.

 

Il fallut investir dans l’achat d’une cage pour les nouveaux locataires et ma sœur fût nommée à l’entretien du lieu.

La cage était posée sur le manteau de la cheminée, porte ouverte afin que les petits oiseaux ne dépriment pas derrière leurs barreaux.

Ils voletaient donc à leur guise dans l’appartement, n’occupant la cage que pour se nourrir de pain trempé dans du lait et de feuilles de salade que Maman rapportait du marché rien que pour eux.

 

Parfois un vol à basse altitude me faisait hurler de rire ou crier Papa quand il était dans ses livres.

 

Au moment des repas, Tiburce et Pénélope avaient l’habitude d’observer le dîner familial depuis le lustre en forme de vasque qui était accroché au dessus de la table de la salle à manger.

Ils se perchaient là et quand leur queue était orientée vers l’extérieur, la famille ne manquait pas de leur rappeler qu’il n’était pas permis de montrer son derrière à table. Surtout qu’il n’aurait pas été de bon ton qu’une fiente tombe dans la soupe !

Il suffisait de crier : « Queue queue !! » pour que l’impoli se tourne du bon coté.

 

Puisqu'il s’agissait d’un couple, ma sœur eu l’idée de confectionner un nid dans la vasque du luminaire.

Au désespoir de nos parents, elle comptait bien élever une batterie de bengalis.

 

Et le miracle eu lieu.

 

Une nuit où mon grand frère rentrait de son travail, il trouva ce mot fort singulier punaisé sur la porte d’entrée :

 

« ATTENTION ! Ne pas allumer la lumière, Pénélope à pondu. »

 

 

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