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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 15:55

 

Nous sommes jeudi, je suis en retard et alors ? Voici tout de même comme chaque semaine, ma contribution au groupe des Premières fois.

Vous vous souvenez qu'avec MHF, Papiluc, lilith, joufflette, Emma, Sandrine Justine et ceux qui passent, nous vous dévoilons chaque semaine une première fois. Venez participer vous aussi ! 

Vous pouvez participer sur vos blogs ou dans les commentaires.

Nous en appelons à votre imagination pour nous proposer des sujets de "premières fois". A votre bon coeur m'ssieurs dames !

Cette semaine nous vous proposons notre premier souvenir télévisuel.

 

Oh bien sûr j'aurais pu vous parler de Nounours, Nicolas et Pimprenelle que je regardais tous les soirs sur l'énorme écran de télévision noir et blanc du salon. La musique de fin me faisait pleurer. Lorsque Nounours s'éloignait dans son nuage accompagné du marchand de sable après avoir prononcé son sempiternel "Bonne nuit les petits", les quelques notes de pipeau me faisaient fondre en larme systématiquement. De la même façon que la berceuse de Mozart .

Non j'ai décidé de lever l'Ormerta sur le générique qui a traumatisé quelques générations d'enfants. 

A moins de ne pas avoir accès à la télévision, tous les enfants des années 60 à 80 ont tremblé en entendant le mardi soir, la terrifiante mélodie du générique des Dossiers de l'écran. Vous vous souvenez ?

Ah, je savais que j'allais réveiller de vieilles terreurs enfouies car oui, nous avons tous eu les pétoches à l'écoute de cet extrait de Spirituals for orchestra. Je me souviens que cette musique me paralysait.

L'électrochoc passé, l'émission était souvent bien ficelée sous la forme d'une présentation d'invités venus débattre d'un sujet de société après le visionnage d'un film illustrant le thème de l'émission. Les dossiers de l'écran c'est vraiment mon premier grand moment de télévision même si je ne remercie pas monsieur Morton Gould !

 

 


 
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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 13:32

 

Nous sommes mercredi et voici donc, comme chaque semaine, ma contribution au groupe des Premières fois.

Vous vous souvenez qu'avec MHF, Papiluc, lilith, joufflette, Emma, Sandrine Justine et ceux qui passent, nous vous dévoilons chaque semaine une première fois. Venez participer vous aussi ! 

Vous pouvez participer sur vos blogs ou dans les commentaires.

Nous en appelons à votre imagination pour nous proposer des sujets de "premières fois". A votre bon coeur m'ssieurs dames !

Cette semaine Papiluc nous propose de relater notre premier pique-nique.

Je n'en ai aucun souvenir, sans doute parce que je n'aime pas les pique-niques.

Je n'aime pas manger en plein air. Manger par terre c'est inconfortable et puis c'est du grignotage plein de cartons gras.

Manger à la terrasse d'un restaurant c'est s'exposer aux regards des badauds; "Quoi ? Tu veux mon assiette ?" A l'odeur épouvantable des gazs d'échappement ou, dans le meilleur des cas, aux assauts des insectes gourmands et d'un soleil ardent. Bref, vous l'aurez compris, je suis un rat des villes et non un rat des champs !

 

Oh je ne dis pas que je n'ai jamais apprécié ces moments bucoliques, je me souviens d'un pique-nique nocturne à Ville d'Avray, aux étangs de Corot où ayant pris possession d'un ponton, nous avons apprécié la fraîcheur d'un verre de vin, les pieds dans l'eau et la tête dans les étoiles.

 

Etangs de Corot

 

Navrée pour ceux qui s'attendaient à ce que je parle d'Edouard Manet, peut-être une autre fois ...

 

 

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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 15:52

 

 

Nous sommes mercredi et voici donc, comme chaque semaine, ma contribution au groupe des Premières fois.

Vous vous souvenez qu'avec MHF, Papiluc, lilith, joufflette, Emma, Sandrine Justine et ceux qui passent, nous vous dévoilons chaque semaine une première fois. Venez participer vous aussi ! 

Vous pouvez participer sur vos blogs ou dans les commentaires.

Nous en appelons à votre imagination pour nous proposer des sujets de "premières fois". A votre bon coeur m'ssieurs dames !

Cette semaine c'est l'overdose qui est à l'honneur.

Le souci c'est que je vous ai déjà parlé de ma première et je crois unique overdose et comme depuis la publication de mon billet sur le sujet, je n'en ai pas vécu d'autre, je vous invite, si vous le désirez, à relire mon overdose de l'an passé.

Cliquez  ici pour lire ou relire.

 

wallpaper-homer-simpson

 

Ce soir c'est la reprise de l'atelier d'écriture, je n'ai écris qu'un texte sur les deux demandés. Il me reste un peu plus d'une heure pour rédiger ce que j'attends de cette nouvelle année d'écriture. Je ne suis pas douée en projection ...

 

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 15:41

 

 

Nous sommes mercredi et voici donc, comme chaque semaine, ma contribution au groupe des Premières fois.

Vous vous souvenez qu'avec MHF, Papiluc, lilith, joufflette, Emma, Sandrine Justine et ceux qui passent, nous vous dévoilons chaque semaine une première fois. Venez participer vous aussi ! 

Vous pouvez participer sur vos blogs ou dans les commentaires.

Nous en appelons à votre imagination pour nous proposer des sujets de "premières fois". A votre bon coeur m'ssieurs dames !

Cette semaine Papiluc nous a proposé de raconter le souvenir de la première fois où l'on s'est fait mal ou qu'on a eu mal.

 

Avez-vous remarqué comme la nature est bien faite ?

Avez-vous remarqué que notre cerveau neutralise le souvenir de la douleur ?

C'est quelque chose qui m'a toujours épatée. Nous nous souvenons avoir souffert mais jamais de l'intensité de la douleur. Comme tout un chacun, j'ai eu des douleurs divers et variées. La toute première après celle de ma naissance et de mes poussées dentaires a sans doute été celle qui m'a empoisonnée la vie des semaines durant lorsque, marchant à peine, je me suis brûlée les mains sur le poele.

Je n'en ai aucun souvenir.

Il est une douleur qui laisse des cicatrices invisibles et souvent bien plus sensibles que celles gravées dans notre chair. La douleur morale. Celle qui fait un mal de chien au point souvent de tenter de la détourner par une douleur physique. Je me souviens de mes ongles qui entraient dans la paume de mes mains, d'une pierre que je raclais le long de ma jambe pour masquer la souffrance d'une âme mélancolique. Des cris de bêtes hurlés dans un coussin. Essayer de faire diversion quand les anesthésiques de l'esprit ne sont pas assez puissants.

Il y a aussi la douleur qui mène au bonheur, celle de mettre son enfant au monde sans l'aide d'une péridurale. Ce moment où l'on passe de l'enfer au paradis, de la tempête à la béatitude. La plus belle des douleurs.

Seul le souvenir d'avoir eu mal reste.

 

Oh ma douleur

Natacha Whitman

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 14:42

 

 

Nous sommes mercredi et voici donc, comme chaque semaine, ma contribution au groupe des Premières fois.

Vous vous souvenez qu'avec MHF, Papiluc, lilith, joufflette, Emma, Sandrine Justine et ceux qui passent, nous vous dévoilons chaque semaine une première fois. Venez participer vous aussi ! 

Vous pouvez participer sur vos blogs ou dans les commentaires.

Nous en appelons à votre imagination pour nous proposer des sujets de "premières fois". A votre bon coeur m'ssieurs dames !

Cette semaine Papiluc nous a proposé de parler de nos deuils et de la première fois où nous avons ressenti de la tristesse pour quelqu'un d'étranger qui s'en va.

Ce matin j'ai annoncé au groupe que je ne participerais pas car le deuil est mon actualité cette semaine. Et puis, ne sachant plus quoi faire pour alléger mon chagrin, je me suis dit que j'allais quand même vous parler non pas du premier deuil que j'ai vécu ni celui de la personnalité qui m'a fait de la peine mais de celui que je vis depuis dimanche.

Dimanche Matata est partie. Matata c'était la soeur de mon papa. C'est chez elle que durant des années j'ai passé mes après-midi de vacances.

J'arrivais chez elle, elle me guettait depuis son fauteuil devant la porte fenêtre. Alors que mon fils sautait dans la piscine de tata avant de dévorer ses tartines, moi je m'asseyais en face de son rocking chair et nous bavardions. On parlait bouquins, films, musique, souvenirs de famille. On disait du mal de ceux qu'on aimait pas, on rigolait bien. Ma tata, elle était vive, malicieuse et très râleuse. Elle adorait écouter des airs d'opéra sur son transistor et elle collectionnait les chouettes. Elle jouait au Scrabble et chantait comme un rossignol.

Elle a eu une jolie vie peuplée d'un bon mari, de beaux enfants, petits-enfants et même arrières petits-enfants. A 92 ans, elle a décidé qu'il était temps de lâcher la rampe et de se laisser glisser de l'autre coté. Elle laisse un grand vide même si je sais qu'elle est soulagée que tout soit terminé.

Demain je m'en vais voir mon papa. Avec lui et mon frère, j'accompagnerais mes cousins vendredi disperser les cendres de Matata dans la jolie baie où il y a quelques années, les cendres de tonton ont été répendues.

Elle me manque terriblement. Son rire, sa voix, ses bisous qui claquent. Vendredi je devrais laisser partir tout ça dans l'océan et lui dire une dernière fois combien je l'aime.

 

cote14.jpg

 

 

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 16:29

 

 

Nous sommes mercredi et voici donc, comme chaque semaine, ma contribution au groupe des Premières fois.

Vous vous souvenez qu'avec MHF, Papiluc, lilith, joufflette, Emma, Sandrine Justine et ceux qui passent, nous vous dévoilons chaque semaine une première fois. Venez participer vous aussi ! 

Vous pouvez participer sur vos blogs ou dans les commentaires.

Nous en appelons à votre imagination pour nous proposer des sujets de "premières fois". A votre bon coeur m'ssieurs dames !

En cette période de rentrée, nous proposons cette semaine de raconter notre première activité extra-scolaire.

 

C'est la saison où fleurissent un peu partout les forums d'associations où l'on croise des parents prêts à se marcher dessus pour inscrire leur progéniture au judo, au tennis ou/et au conservatoire. Ces pauvres petits ont dès six ans des agendas de ministres !

De mon temps, je n'ai pas souvenir que c'était la foire d'empoigne pour s'incrire quelque part, les activités que l'on pouvait pratiquer en dehors de l'école n'étaient pas un challenge familial et encore moins une obligation.

Mon fils fait du sport depuis qu'il a l'âge d'en faire. Il a commencé avec le baby basket, à continué avec le rugby et depuis six ans, il collectionne coupes et médailles au tennis de table.

Pour ma part et comme lui, je n'ai pratiqué que des activités sportives. J'ai fait du sport de ma petite enfance jusqu'à l'âge adulte. C'est par là docteur qu'il faut sans doute chercher mon dégoût pour la moindre pratique sportive aujourd'hui. J'ai dû essorer tout mon capital physique !

Je crois que la première activité extra-scolaire que j'ai pratiqué c'est la natation avec mon papa. Je n'étais pas plus haute que trois pommes et j'ai le souvenir de départ à la piscine le vendredi soir et le dimanche matin. J'aimais bien, c'était un moment privilégié rien que pour lui et moi. 

Quand le temps était trop froid, c'est à la patinoire qu'il m'emmenait le dimanche matin. Je me souviens que le père Noël m'avait offert une paire de patins blancs.

Un peu plus tard, toujours avec mon papa, il m'a entrainé dans le club de judo où il pratiquait. Je suis restée le temps de passer ma ceinture orange et au grand regret paternel, j'ai arrêté de fréquenter ce club où j'étais la seule fille.

Je me suis passionnée ensuite pour le trampoline. La ville où j'habitais était une pépinière de champions dans cette discipline. En pleine croissance, le pédiatre a conseillé l'arrêt, mon dos n'aimait pas mes cabrioles. Adieu donc chandelles, sauts carpés et autres saltos.

Une copine m'a entrainé à son cours péri-scolaire de danse où très vite, je me suis rendue compte que non seulement je n'aimais pas ça mais qu'en plus j'avais la grâce d'un ours. J'ai tout de même terminé l'année de danse et j'ai repris mes baskets.

Ensuite est arrivé le sport qui m'a collé à la peau durant 8 ans. Le handball a été ma passion, mon élément. J'étais sur le parquet comme un poisson dans l'eau. Nous étions une très bonne équipe, nous nous suivions de catégorie en catégorie. Nous étions solidaires et battantes. J'ai joué à différents postes et je les ai tous aimé. J'ai été plusieurs fois bléssée mais je me suis toujours relevée.

Lorsque j'ai commencé ma vie professionnelle, il a fallu faire un choix.M'entrainer deux soirs par semaine et être en pleine forme le dimanche matin pour les compétitions, ça n'était pas compatible avec ma nouvelle vie. Ainsi donc s'est achevée ma carrière sportive. 

Je continue à suivre à la télévision, l'équipe de France de handball masculine et féminine, à vibrer avec eux car dans les grands matchs, je retrouve souvent la folie, la détermination et le combat que j'ai connu et qui manquent un peu à mon quotidien.

 

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Norvège / France J.O. Londres 2012

 

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7 septembre 2013 6 07 /09 /septembre /2013 11:13

La rentrée est déjà bien installée. La plage se vide, les transats sont pliés. Les valises ont retrouvés les placards et les livres lus leurs étagères. Cet été j'avais emporté avec moi 3 livres. Je voyageai léger sachant qu'à chaque voyage quelques ouvrages viennent se greffer à mon stock estival.

Il y avait longtemps que je n'avais pas lu Caryl Férey. Son Zulu m'avait laissé un goût amer. Ne voulant pas rester sur cette note négative, j'ai passé quelques jours avec deux de ses romans plus anciens. Plutôt crever et la jambe gauche de Joe Strummer dans lesquels évolue un personnage qui avait tout pour me séduire. Un flic, irlandais, borgne, chassé de son pays, mal embouché, mélancolique et fan de Clash. Ce Mac Cash m'a plu, dommage que l'histoire autour de lui ne soit pas aussi interessante. Je suis restée un peu sur ma faim. Décidement Caryl Férey ne fait pas recette chez moi.

Lors d'une promenade dans une petite brocante non loin du port où je passais mes vacances, j'ai acheté Red room lounge de Megan Abbott. Des passionnés de lecture autour de moi m'avaient conté que cette Mégan là vallait vraiment qu'on s'y arrête. Je n'ai pas été déçue. J'ai eu un vrai coup de coeur pour cette jeune américaine qui m'a transportée dans les années 50, dans une Californie Hollywoodienne si éloignée des feux de la rampe et pourtant si proche de ce monde artificiel.

Il me fallait un peu de légèreté en quittant ce Red room lounge, je me suis donc tout naturellement dirigée vers Tonino Benacquista qui m'avait enchantée il y a quelques années avec son Malavita. Je me suis donc attelé à Malavita encore où j'ai retrouvé cette famille déjantée de mafieux sous protection des autorités et réfugiée dans notre beau pays. Tout était présent sauf le principal, l'interet pour l'histoire. Je n'ai pas retrouvé la comédie, la roublardise et le plaisir du premier Malavita. Une commande de la maison Gallimard peut-être ?

Une autre brocante sur la plage a attisé ma gourmandise et contre un euro symbolique, j'ai adopté Belfast Blues de Richard Deutch  auquel je n'ai pas encore eu le temps d'accorder un moment.

L'été s'est achevé avec un long silence de Mikal Gilmore. Une grande fresque américaine, l'histoire d'une famille hors du commun, celle de l'auteur, celle aussi de son frère Gary Gilmore condamné à mort et exécuté en 1977. On y découvre des terres hostiles l'Utah, l'Oregon. J'y ai découvert une religion les mormons et leurs terribles lois. J'y ai rencontré une famille ancrée dans une violence inouie. Peut-être que cette histoire vous rappelle quelque chose ? A moi oui car il y a bien longtemps, déjà férue de littérature américaine, j'ai lu Le chant du bourreau de Norman Mailer dont j'admirais l'audace et le talent. Une enquête sur ce condamné à mort qui a oeuvré de toute son âme pour faire rétablir la peine de mort en Utah afin de pouvoir être executé comme son procès l'avait décidé. Cette histoire qui vallut à Norman Mailer le prix Pulitzer est celle de Gary Gilmore.

 

La rentrée s'annonce riche en bonnes lectures. Je crois bien que ma pile de livres en attente va s'allonger car j'ai déjà repéré quelques ouvrages qui attisent ma convoitise. Parmi eux se trouvent Colum Mc Cann et son Transatlantic, Claudie Gallay et une part de ciel, Ry Cooder et sa Los Angeles nostalgie et puis bientôt arrivera mon héros Dan Fante avec Point Doom.

 

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Je vous souhaite une belle rentrée !

 

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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 19:52

 

 

Nous sommes jeudi eh oui je suis en retard et voici donc, comme chaque semaine, ma contribution au groupe des Premières fois.

Vous vous souvenez qu'avec MHF, Papiluc, lilith, joufflette, Emma, Sandrine Justine et ceux qui passent, nous vous dévoilons chaque semaine une première fois. Venez participer vous aussi ! 

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Nous en appelons à votre imagination pour nous proposer des sujets de "premières fois". A votre bon coeur m'ssieurs dames !

Luc nous a proposé cette semaine de raconter notre première superstition.

 

Vaste sujet ! Il y a quelques jours Marie- Hélène me demandait si j'étais supersititieuse et tout naturellement, je lui ai répondu que non, je ne l'étais pas.

A bien y réfléchir, je me suis trompé. Je suis superstitieuse mais à ma sauce. Je ne passe jamais sous une échelle de peur de prendre de la peinture sur la tête. Je ne pose jamais du pain à l'envers parce que ma grand-mère m'a appris à ne pas le faire. C'est pain du bourreau disait-elle. J'aime les chats noirs, je fais parfois un voeu quand je vois deux pies, j'en fait toujours un quand je casse la fourchette (les clavicules) d'un poulet. J'ouvre mon parapluie dans la maison quand il est trempé mais je ne me glisse pas dessous. Je croise les doigts pour un projet et je touche ma tête qui est en bois.

Lorsque je suis allée voir au cinéma le fabuleux destin d'Amélie Poulain, je me suis apercue que la petite Amélie avait la même superstition que moi.  

Parfois comme Amélie, je me dis que si la prochaine voiture qui passe devant moi est blanche, je passerais une bonne journée ou bien, si le téléphone sonne tout de suite, ok je laverais mes vitres.

Quelquefois quand je suis empétrée dans trop de conjectures, à défaut de conseiller, je m'en remet au hasard.

 

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21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 09:59

 

 

Nous sommes mercredi et voici donc, comme chaque semaine, ma contribution au groupe des Premières fois.

Vous vous souvenez qu'avec MHF, Papiluc, lilith, joufflette, Emma, Sandrine Justine et ceux qui passent, nous vous dévoilons chaque semaine une première fois. Venez participer vous aussi ! 

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Nous en appelons à votre imagination pour nous proposer des sujets de "premières fois". A votre bon coeur m'ssieurs dames !

Après avoir admiré la retrospective Roy Lichtenstein au centre Pompidou, MHF et moi avons eu l'idée d'évoquer notre premiière expo d'art.

 

La première expo, je ne m'en souviens pas. Mon père avait pour habitude de m'emmener visiter les musées parisiens le dimanche après-midi. J'ai été confrontée à l'art dès ma tendre enfance. J'adorais ça. Il y a eu les visites scolaires aussi, surtout au Louvre et au chateau de Versailles. Lorsque nous partions en vacances, je tanais mes parents pour aller visiter le musée du coin ou la simple église du patelin. C'est ainsi que nous avons poussé ma mère au chateau de Pau dans lequel j'ai pu voir une carapace de tortue géante qui avait servi de berceau pour le futur Henri IV.Puis, adolescente, j'ai découvert l'art contemporain si controversé. Mon frère a passé la moitié de sa vie dans une galerie d'art contemporain, c'est en partie grâce à lui que j'ai découvert des artistes géniaux comme le peintre Magritte ou le photographe Man Ray.

Différents séjours en Italie m'ont permis de me repaitre de merveilles de la Renaissance. Je garde un souvenir ému de la Toscane. Ma découverte de New York ne pouvait exclure une visite au Guggenheim, au MoMa et au Metropolitan museum.

Je suis sensible à la peinture, l'architecture et la photographie, j'ai tendance à fuir la sculpture. J'ai un attrait particulier pour les peintres flammands, la Renaissance italienne, le Pop art ainsi que le Street art.

Je me souviens de la première fois où j'ai emmené mon fils au Louvre. Il devait avoir sept ans. Afin de ne pas l'étourdir sous tant de chefs d'oeuvres, j'avais choisi de lui faire découvrir le département peinture. Il était ravi de voir la Joconde "en vrai" mais, malgré son jeune âge, il s'est pris de passion pour le sacre de Napoléon de Jacques-Louis David. Il s'est assis sur le banc face à l'immense toile, il a scruté, examiné, détaillé chaque partie du tableau, il semblait fasciné. Après un temps qui m'a paru infini, il m'a dit "c'est beau". Nous avons acheté la carte postale du sacre en sortant du musée et il l'a très lontemps gardé sur sa table de chevet.

 

 

 

300px-Time_transfixed.jpg

 

Un de mes premiers coup de foudre pictural : Times Tranfixed- René Magritte

 

 


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14 août 2013 3 14 /08 /août /2013 10:24

 

 

Nous sommes mercredi et voici donc, comme chaque semaine, ma contribution au groupe des Premières fois.

Vous vous souvenez qu'avec MHF, Papiluc, lilith, joufflette, Emma, Sandrine Justine et ceux qui passent, nous vous dévoilons chaque semaine une première fois. Venez participer vous aussi ! 

Vous pouvez participer sur vos blogs ou dans les commentaires.

Nous en appelons à votre imagination pour nous proposer des sujets de "premières fois". A votre bon coeur m'ssieurs dames !

En cette période estivale, nous proposons cette semaine de raconter notre première mise à l'eau. La première fois que nous avons nagé.

Avant même de commencer les cours de natation à l'école primaire, j'avais déjà expérimenté le principe d'Archimède.

C'est curieux comme certains instants précis restent gravés à jamais dans notre esprit. J'ai le souvenir du moment exact où, armée de ma bouée multicolore, j'ai laché la main de mon père pour effectuer mes premières brasses. Nous étions en Suisse et aussi étonnant que cela puisse parraitre, c'est dans ce beau pays que j'ai appris à nager. Le lac de Neuchatel a été mon tremplin.

Je me souviens de ce sentiment de liberté intense. Me mouvoir sans l'aide d'une tierce personne était un vrai bonheur. Une expérience enivrante. Ma jolie bouée à losanges était ma securité mais ces premiers mouvements dans l'eau m'ont laissé un souvenir profond d'indépendance.

Je ne me souviens pas du moment où j'ai abandonné la bouée. Je ne suis pas une nageuse très expérimentée mais j'aime cette sensation de détachement que procure la nage. Mieux encore, j'ai adoré la plongée sous-marine. Le silence, l'absence de pesenteur et la déconnexion du monde terrestre, je crois bien que c'est la meilleure sensation que j'ai ressenti de toute ma vie.

 

21_lac_neuchatel_alpes_rouges.jpg

 

Parce que je suis toute en contraste, j'aime l'eau mais je me baigne très peu. Allez comprendre ...

 

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