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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 20:31

 

Mais qu'est-ce qu'il m'a pris d'entamer un 365 en photo ...

 

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Des clémentines à la galette...

 

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...d'Ayrton Senna à la cathédrale d'Orléans...

 

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...des soirées animées au café du matin...

 

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...de la lecture au dessin...

 

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...du Bunny suicide au fortune cookie...

 

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...du flacon à la librairie...

 

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...jusqu'au cadran solaire, janvier fut un mois bien rempli et plutôt prometteur pour cette nouvelle année !

 

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 17:10

 

Nous sommes mercredi, vous savez maintenant que nos premières fois ont laissés place à notre dernière fois. Cette semaine avec MHF, Lilith, Luc, Jouflette, Monette, Cambroussiène et ceux qui passent, nous avons décidé de vous raconter notre dernier achat.

 

Au grand désespoir de mes copines, je déteste faire du shopping. Je suis même une adepte du e-commerce tant me rendre dans les boutiques me déplait.

Mon dernier achat a été à l'image de ce que je viens d'écrire. Mon fils désirait un sweat shirt d'une marque japonaise très en vue chez les jeunes actuellement. Comme sa mère, c'est un cauchemar de le faire entrer dans un magasin. Il m'a fallu une patience inouie pour le faire sortir de la maison et le trainer dans le quartier des grands magasins afin d'y acquérir le vêtement convoité. Il m'était impossible de le commander en ligne puisque j'ignorais quelle taille prendre. Un garçon de 15 ans ça grandit de jour en jour, je n'arrive plus à suivre.

Nous arrivons dans le grand magasin qui tenait plus d'une fourmilière que d'une boutique, nous explorons les quatres niveaux, nous trouvons le corner de la marque, nous trouvons le vêtement MAIS pas la bonne taille. Mon fils en a marre, j'en ai marre, nous voulons fuir. J'ai tout de même réussi à lui faire essayer un autre modèle afin d'avoir une idée de la taille.

En sortant du magasin, les mains vides, j'ai proposé que nous allions nous consoler de cette pagaille avec quelques macarons chez Pierre Hermé. Une amie m'avait dit qu'une boutique était ouverte dans l'un des grands magasins. Nous entrons au Printemps, ratissons le rez-de-chaussée, pas de Pierre Hermé. Nous traversons la rue, entrons dans le second magasin du Printemps, ratissons le rez-de-chaussée, pas de Pierre Hermé non plus. Excédés et frustrés nous sommes rentrés à la maison sans avoir dépensé un sou.

 

Le soir même, le sweat shirt était commandé en ligne, nous l'avons reçu deux jours plus tard. 

Le soir même, je découvrais que la boutique de Pierre Hermé se trouve au sous-sol des Galeries Lafayette.

 

Je déteste les magasins, je n'aime que les librairies !!!!

 

stopshopping

                      Photo : editrrix

 

 

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25 janvier 2014 6 25 /01 /janvier /2014 09:00

 

Comme chaque samedi maintenant, voici ma contribution au défi week-end lecture proposé par Virginie B.

 

Je ne sais pas comment ni pourquoi je reçois le magazine L'Express depuis deux semaines. Je ne suis pas abonnée, je ne pense pas avoir gagné un abonnement. Christophe Barbier serait-il un lecteur assidu de mes gribouilles ?

La semaine dernière en découvrant l'exemplaire sous mon paillasson, j'ai pensé à une erreur. Cette semaine, plus de doute. L'enveloppe est bien à mon nom et je ne sais toujours pas ce qui me vaut ce cadeau.

Je lis très peu de magazines. Je les trouve trop pollués de publicités. Je n'aime pas la presse people ni la presse féminine. Je n'achète jamais de programme télé. J'ai été abonnée à Lire durant deux ans mais j'ai abandonné par manque de temps pour éplucher les extraits de livres qui m'interresse. Etant une fidèle de La Grande Librairie, je retrouvais bien souvent la même chose dans le magazine dont le rédacteur en chef et le présentateur de l'émision de France 5 sont une seule et même personne : François Busnel.

Tiens, mais il est aussi chroniqueur pour l'Express !

Cette semaine l'Express fait sa Une sur un phénomène de société vieux comme le monde mais dont on commence à parler sans honte. 

 

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Mon burn-out à moi il date de 1992. A l'époque il n'était pas question de parler de dépression due au surmenage professionel. Pourtant ça a toujours existé. Une chose est sûre, je ne lirais pas le sujet. Je n'ai aucune envie de replonger dans le marais puant où j'ai vécu pendant des années.

Je sais que ça peut parraitre facile à dire mais je continue à prêcher la bonne parole autour de moi : Prenez-soin de vous, personne n'est à l'abri de ce poison qu'est la dépression.

 

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22 janvier 2014 3 22 /01 /janvier /2014 16:45

Nous sommes mercredi, vous savez maintenant que nos premières fois ont laissés place à notre dernière fois. Cette semaine avec MHF, Lilith, Luc, Jouflette, Monette, Cambroussiène et ceux qui passent, nous avons décidé de vous raconter notre dernier coup de coeur.

 

Mon dernier coup de coeur en date n'est pas un livre. C'est quelque chose que je ne maîtrise absolument pas puisque je suis née avec deux mains gauches. Il s'agit du dessin mais pas n'importe quel dessin, j'ai découvert que ça s'appelait des Tangles. Ca ressemble un peu à ce qu'on fait tous quand on s'ennuie en cours ou en réunion mais en beaucoup plus beau. Moi j'en fais, sans m'en rendre compte, quand je suis au téléphone.Je ne fais que des droites et des angles. Ca ne ressemble jamais à rien et ça finit toujours à la poubelle.

Lundi, Monette a exposé ses "zentags" comme elle les nomme et je suis tombée sous le charme de ses volutes, ses bulles, ses angles, ses traits. Je me suis empressée de lui faire savoir à quel point j'aimais ses dessins. J'espère que son nouveau passe temps anti clopes régalera longtemps nos yeux.

La curieuse que je suis, emballée qu'elle était, a voulu s'essayer à cette nouveauté. Dans la plus stricte confidentialité de mon burreau, j'ai attrappé une enveloppe décachetée le matin même, 3 stylos noirs de mines différentes et ai commencé à tracer avec ce que j'avais sous la main des trucs que j'ai rempli de bidules et de machins comme sur les dessins de Monette.

J'ai tout de même réussi à me concentrer sur mon dessin pendant une bonne heure avant d'en avoir assez. La patience n'est pas mon fort. J'ai posé mon gribouillage sur un coin de la table et quand mon fils est revenu du lycée, je lui ai montré. Il n'a pas voulu croire que j'en étais l'auteure alors j'ai eu une bouffée de fièrté pour mon piètre talent.

Je ne recommencerais pas. Je me suis essayée à la peinture et maintenant au dessin par simple curiosité. Je suis juste contente d'avoir essayé !

Je vous montre ? Allez mais c'est bien parce que c'est vous !

 

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 19:44

 

 Il avait mal aux pieds dans ses chaussures neuves. Sa mère lui avait acheté ces mocassins pour l’occasion. Serré entre ses parents sous le même parapluie, il attendait devant la salle Pleyel. Il faisait nuit, il faisait froid, il pleuvait. Il aurait donné son train électrique pour rentrer à la maison lire son illustré. Son père avait obtenu trois sièges pour voir et surtout écouter Yehudi Menuhin et Loui Kentner. Sa famille et lui n’étaient jamais allés au concert. Pour cette occasion, sa mère avait mis ses perles, son père portait son plus beau costume et lui avait mal aux pieds dans ses chaussures neuves trempées de pluie.

Dès les premières notes du Concerto pour violon de Beethoven, il avait été saisi puis envouté par la délicatesse du son, la violence et la douceur qui émanaient du violon. L’homme qui maniait l’instrument était un magicien. L’enfant était subjugué par chaque geste du violoniste, par l’élégance de l’objet. Il n’écoutait que lui, il ne voulait pas que ce charme s’arrête, jamais.

Peu après cette extraordinaire découverte, il avait demandé à son père de lui payer des cours de violon. Chaque moment de récréation était consacré au difficile apprentissage du solfège et des arpèges. Il avait mal aux doigts, le son n’était pas celui dont il se souvenait mais il ne pouvait plus se passer de son violon. Il en aimait la silhouette, la couleur ambrée, la finesse du manche, la rugosité des cordes. Chaque soir avant d’éteindre la lumière, il caressait l’épicéa vernis.

Lorsqu’il fût temps de choisir un métier, il souhaita devenir luthier. Il rêvait de fabriquer le meilleur des violons pour celui dont il écoutait chaque enregistrement, qu’il vénérait depuis cette soirée à Pleyel.

 

A 16 ans, avec la bénédiction de ses parents, il quitta Paris pour les Vosges. A Mirécourt, il commença son apprentissage chez un maître luthier archetier. Ses compagnons apprentis comme lui portaient tous un sobriquet, tradition ancestrale des artisans d’art. Celui dont il était le plus proche c’était le pirate car il était né à Saint Malo. Lui, les anciens l’avaient baptisé Tour Eiffel. Dans son tablier bleu nuit, il se sentait déjà artiste. Il aimait le parfum des différents bois. L’épicéa du Tyrol et le buis pour les tables, l’ébène pour les chevalets, le palissandre pour les chevilles, l’érable de Dalmatie pour les manches. Il apprit à coller impeccablement les deux pièces en bois blanc d’un fond. Il était doué pour le dessin, habile à créer de belles volutes, appliqué à la découpe d’une ouïe. Il aimait passer du temps avec le maitre vernisseur. Adossé au mur près du réchaud, dans une odeur de caramel, il écoutait les consignes pour réussir un bon vernis fait d’huile de lin, de goudron de Norvège, de térébenthine cuite plus de deux cents heures. Le pirate se spécialisa dans l’archeterie. A eux deux, ils caressaient l’ambition de s’associer dans un même atelier de lutherie. Parfois le samedi soir, le maître réunissait ses apprentis pour jouer les instruments terminés. Certains jouaient fort, faisaient crier le violon, ils étaient rustiques comme le sont les Irlandais. Lui, Tour Eiffel, caressait les cordes. Lui, posait ses doigts sur le manche comme s’il touchait la douce main d’une jeune fille. Manier l’instrument lui procurait un ravissement. Il aimait le violon et son chant comme on aime un enfant.

Lorsqu’ils terminèrent leur formation, le luthier et l’archetier avaient mis assez d’argent de côté pour louer un petit atelier près de la rue Legendre dans le XVIIe arrondissement de Paris. Ils installèrent deux établis. Rabots, limes, gouges, bédanes trouvèrent leur place devant le poste de travail. Les crins et les cordes ornaient les murs de ce petit atelier sombre où les deux amis restauraient, inventaient, réparaient les instruments. L’un travaillant le Pernambouc, l’ivoire et la colophane pour les crins, l’autre ôtant quelques fibres à l’âme d’un violon avec son canif pour en rectifier le son. La vitrine de l’atelier faisait leur fierté. Un râtelier au plafond permettait de pendre les instruments, quelques archets leur tenaient compagnie et, posé sur un chevalet, ils avaient installé le portrait de celui à qui le luthier avait dédié son art et sa vie depuis ce soir de 1954 où Yehudi Menuhin, virtuose américain, avait conquis son cœur et son âme d’enfant.

 

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 14:21

 

On continue le défi lecture proposé par Virginie B.

Cette semaine, j'ai replongé avec délice dans l'oeuvre d'Ernest Hemingway avec un roman postume : Paris est une fête.

 

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Quatrième de couverture:

Miss Stein et moi étions encore bons amis lorsqu'elle fit la remarque sur la génération perdue. Elle avait eu des ennuis avec l'allumage de la vieille Ford T qu'elle conduisait, et le jeune homme qui travaillait au garage et s'occupait de sa voiture - n'avait pas pu faire le nécessaire, ou n'avait pas voulu réparer en priorité la Ford de Miss Stein.De toute facon, il n'avait pas été sérieux et le patron l'avait sévèrement réprimandé après que Miss Stein eut manifesté son mécontentement. Le patron avait dit à son employé : "Vous êtes tous une génération perdue."

C'est ce que vous êtes. C'est ce que vous êtes tous, dit Miss Stein. Vous autres, jeunes gens qui avez fait la guerre, vous êtes tous une génération perdue."

 

Mon avis :

Une immersion dans le Paris idéalisé des intellectuels américains des années 20. On y croise Gertrude Stein, Francis Scott Fitzgerald ou encore Man Ray. Un récit de jeunesse que l'auteur préfère nommer roman tant il aime romancer ses souvenirs. Un café place Saint Michel, un whisky à la Closerie, une chambrette mal chauffée sous les toits du quartier Latin et la délicieuse écriture du chef de file de cette génération perdue.

 

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 17:30

 

L’événement était assez inhabituel pour qu’il s’imprime dans l’esprit de cette petite fille. Ce soir-là, ses parents allaient au cinéma. Ils ne sortaient jamais à tel point que Lucie trouva très insolite d’être gardée par son grand frère. Quelques temps auparavant, elle avait entendu la critique du film faite par des amis de son père. Critique qui avait décidé ses parents à sortir ce soir-là, après diner pour se rendre au California voir Le Parrain. Dès le lendemain, ses parents avaient fait l’éloge de cette soirée autour d’eux. Lucie écoutait fréquemment tantôt sa mère, tantôt son père raconter des scènes du film. Elle finit par connaître le nom des acteurs, Marlon Brando, Robert Duvall comme si c’était des proches. Quel film ce devait être ! Ce qui intriguait le plus la petite fille, c’était ce que sa mère racontait à propos d’une tête de cheval mort trouvé dans un lit. Cette histoire effrayante l’accompagna un temps chaque fois qu’elle ouvrait ses draps pour se coucher. Le Parrain, ce n’était pas qu’un film, c’était une atmosphère étrange qui avait envahi l’esprit de Lucie après ce soir inhabituel. Une atmosphère dans laquelle la petite fille décelait un secret teinté de mystère, des hommes en noir qui chuchotaient armes à la main. Pensées accentuées par cette chanson de Dalida qui passait à la radio. « Parle plus bas car on pourrait bien nous entendre… » récitait la chanteuse »… « Le monde n’est pas prêt pour tes paroles tendres… » reprenait sa mère. Et souvent le soir la vision de cette tête de cheval dans un lit inondé de sang. Pourquoi quelqu’un avait-il coupé la tête d’un cheval ? Pourquoi ses parents avaient-ils été voir une chose aussi affreuse ? Un mot revenait régulièrement dans la discussion qui entourait ce film. Mafia. Lucie n’en comprenait pas le sens mais le son de ce mot à lui seul évoquait un terrible danger. Cette mafia avait été assez forte pour faire sortir ses parents le soir !

 

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Aujourd’hui Lucie est une femme dont le film favori s’intitule Le Parrain. Elle ne compte plus le nombre de fois où elle l’a vu. Elle possède le DVD et regarde les rediffusions à la télévision. Elle est toujours émue dès les premières notes de Nino Rota. Lucie regarde toujours la scène de la tête de cheval comme s’il s’agissait d’un souvenir d’enfance personnel et elle a vite compris ce que le mot mafia désignait.

Quand elle avait traversé la Sicile sur des petites routes poussiéreuses bordées d’orangers et de figuiers de Barbarie, elle n’avait pas cessé de fredonner la valse du parrain. Devant ces paysages désertiques, sous un soleil harassant, elle imaginait Michael Corleone et la belle Apollonia. Quand elle est allée à New York visiter le musée de l’immigration à Ellis Island, elle a pensé au petit Vito auquel l’agent d’accueil accole le nom de Corleone parce qu’il ne comprend pas ce que dit ce petit Sicilien.

Dans la naïveté de ses 9 ans, dans les bribes de conversations qu’elle avait écoutées, Lucie avait bien perçu tout le mystère et la dangerosité de ce qui entourait ces personnages et cette musique. Elle ignorait alors à quel point ce qu’elle entendait allait la suivre toute sa vie. Que lors de ses voyages ce film s’imposerait à la situation, qu’elle n’oublierait jamais les paroles de la chanson de Dalida et qu’elle vouerait malgré elle, une fascination pour l’honneur, la vengeance et le secret.

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 17:23

Nos premières fois du mercredi deviennent nos dernières fois. Peut-être serons nous plus inspirés pour vous raconter un souvenir récent. Le groupe des Premières fois ne change pas son nom ni sa date de publication. Nous nous retrouverons ici et ailleurs pour partager la dernière fois que nous avons...

 

Cette semaine, il a été décidé de raconter notre dernière fête d'anniversaire.

C'était il y a cinq mois, c'était une fête magnifique mais je ne sais pas comment vous en parler alors je pose un joker et passe mon tour pour cette semaine.

 

Pour me faire pardonner, j'ai eu envie de vous livrer un petit texte que j'ai écris dans le cadre de mon atelier d'écriture.

 

Bonne lecture et à la semaine prochaine !

 

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 23:00

 

Encore une nouveauté !

Ma copine Marie-Hélène m'ecrit hier pour me proposer de participer à un défi blogesque lancé par la pétillante VirginieB. Il s'agit de lecture, je n'ai pas pu refuser l'invitation. 

Comment ça se passe ? Vous pourrez retrouver ici tous les samedis (je vais essayer d'être régulière) une lecture qui m'aura plu dans la semaine. Il peut s'agir de mon livre de chevet du moment mais aussi d'un article lu dans la presse, sur un blog ou sur n'importe quel support. Je vous annonce tout de suite qu'ici, il s'agira principalement de livres.

J'espère que cette nouveauté intitulé Week-end lecture, vous plaira et vous donnera envie de découvrir mes lectures.

 

Cette semaine pour ma première participation, je vous présente Beloved de Toni Morrison.

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Quatrième de couverture:

"Le 124 était habité de malveillance. Imprégré de la malédiction d'un bébé..." A Bluestone Road, près de Cincinnatti, vers 1870, les meubles volent, la lumière allume au sol des flaques de sang, des gâteaux sortent du four marqués de l'empreinte d'une petite main de bébé. Dix-huit ans après son acte de violence et d'amour maternel, Sethe l'ancienne esclave et les siens sont encore hantés par le petite fille de deux ans qu'elle a égorgée. Jusqu'au jour où une inconnue, Beloved, arrivée mystèrieusement au 124, donne enfin à cette mère hors-la-loi la possibilité d'exorciser son passé. Parce que pour ceux qui ont tout perdu, la rédemption ne vient pas du souvenir, mais de l'oubli.

Ce roman aux résonnances de tragédie grecque, au style d'une flamboyante beauté lyrique, à reçu en 1988 le prix Pulitzer, et a figuré pendant des mois en tête des listes de best-sellers en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis.

 

Mon avis :

Je ne l'ai pas encore terminé mais à ce jour mon choix pour débuter avec Toni Morrison est le bon. Une écriture pleine de souvenirs des anciens, une interpretaion du désir exceptionnelle.

 

 

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 10:32

Nouvelle année, nouveaux écrits ! Nos premières fois du mercredi deviennent nos dernières fois. Peut-être serons nous plus inspirés pour vous raconter un souvenir récent. Le groupe des Premières fois ne change pas son nom ni sa date de publication. Nous nous retrouverons ici et ailleurs pour partager la dernière fois que nous avons...

Cette semaine, il a été décidé de raconter notre dernier voyage.

Je n'avais pas envie d'en parler tant mon dernier voyage m'a ému. Début décembre, je suis partie avec quelques amis découvrir l'Irlande du Nord. Depuis mon enfance je me suis toujours interressée à l'Irlande. Je toujours gardé à l'esprit les images d'affrontements violents que l'on pouvait voir au journal télévisé et qui pouvaient marquer la petite fille que j'étais. Cette guerre à coté de chez nous a quitté nos écrans mais j'ai continué à penser à ces "troubles".

Charmée aussi par la magie des pays celtes, à 24 ans, je suis allée visiter la côte sud ouest de l'irlande. J'y ai découvert la lande à perte de vue, les bruyères sauvages, les moutons, les chevaux, les musiciens, les pubs et les légendes millénaires. J'y ai découvert aussi par le biais de la télévision locale que le conflit Nord-irlandais n'était pas apaisé comme on voulait bien le faire croire. Nous étions en 1985, Bobby Sand était mort 4 ans plus tôt dans l'indifférence quasi générale. Alors j'ai commencé à lire ce que je trouvais sur la situation de ce territoire britannique en terre irlandaise. J'ai lu l'invasion par l'Angleterre, j'ai lu la misère des autoctones, les représailles de l'IRA, j'ai lu les conflits religieux, politiques, culturels et je me suis dit qu'il faudrait qu'un jour j'aille voir ce qui s'est passé là-haut à 2 heures de vol de chez moi.

David m'en a offert l'opportunité. Direction Belfast ! Nous partions dans le but de fêter son anniversaire, ratisser les pubs et vivre l'esprit irlandais. Nous avons dépassé nos espérances. J'y allais dans le but de visualiser tout ce que j'avais imaginé et là aussi cela a dépassé tout ce que j'espérais y trouver. Nous sommes allés marcher dans l'ouest de Belfast dans les quartiers républicains et loyalistes séparés encore aujourd'hui par des murs réhaussés de barbelés curieusement appelés "Peace lines", nous avons marché le long des murals, ces célèbres fresques qui témoignent des combats des deux camps.

Nous sommes allés voir une merveille naturelle classée au patrimoine mondiale de l'unesco, les piliers de basalte de la chaussée des géants. La météo était très irlandaise: pluie fine, vent froid, mer agitée. Une splendeur. A quelques kilomêtres de la côte, nous nous sommes arrétés dans la plus vieille distillerie de Whiskey au monde (première licence en 1608) dans le village de Bushmills où nous nous sommes offert un peu de nectar ambré. Point d'orgue de cette journée, une virée à Derry et la découverte de son célèbre et sinistre quartier du Bogside où s'est déroulé le Bloody sunday le 30 janvier 1972.

Mon dernier voyage a été émotionnellement très fort autant par ce que j'ai vu que par le plaisir de faire la fête avec les copains. Fort aussi d'avoir accompli un objectif qui me tenait à coeur depuis très longtemps.

Si vous aimez le soleil et la dolce vita, n'y allez pas. Si vous aimez l'authenticité et l'histoire, foncez !

 

 

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