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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 15:29

 

 

Nous sommes mercredi et voici donc, comme chaque semaine, ma contribution au groupe des Premières fois.

Vous vous souvenez qu'avec MHF, Papiluc, lilith, joufflette, Emma, Sandrine Justine et ceux qui passent, nous vous dévoilons chaque semaine une première fois. Venez participer vous aussi ! 

Vous pouvez participer sur vos blogs ou dans les commentaires.

Nous en appelons à votre imagination pour nous proposer des sujets de "premières fois". A votre bon coeur m'ssieurs dames !

 

Le thème de la semaine nous a été proposé par Joufflette : La première fois où l'on a assisté au mariage des copains.

 

J'ai beau chercher, je ne me souviens plus qui a sauté le pas la première : Roxane, Christine ou Françoise ?  Le  premier mariage , je ne sais plus alors je vais vous parler des mariages de copains en général (ceux auxquels j'ai assisté). Vous comprendrez un peu mieux que je suis insortable.

Il y a un accessoire indispensable que je dois avoir dans mon sac dès que j'assiste à l'union de deux amis : Un paquet de mouchoirs.

Quelque soit mon degré d'affection pour les jeunes époux, je me transforme immanquablement en fontaine à morve, en reine du maquillage en vrac, en impératrice du nez rouge. Que voulez-vous, je suis faible, tout ce bonheur qui éclabousse, ça me liquéfie.

Le seul mariage auquel je n'ai pas versé une larme, c'est le mien. Non pas que je n'étais pas heureuse hein mais ce jour-là, il n'était pas question que le rôle principal s'écroule comme une grosse guimauve dégoulinante. J'étais donc camée et rayonnante !

A chaque fois que j'ai assisté au mariage d'une amie, il a fallu que je me cache derrière une colonne de l'église pour renifler sans déranger l'assistance. 

Quand Nathalie est entrée dans l'église au bras de son papa, elle était si belle que mes vannes lacrymales se sont ouvertes provoquant la gène de mon compagnon qui ne savait pas comment me calmer.

Quand Sister à remonté l'allée jusqu'à l'autel, tout le monde pleurait. Ah ! je me sentais moins seule et je distribuais mes précieux mouchoirs alentour.

Je me souviens d'un mariage où j'étais tellement secouée de sanglots que j'ai dû sortir de l'église. Le pire, je crois, a été celui auquel j'ai assisté alors que mon mariage s'écroulait comme un château de sable. Pfff... Tenir debout, écouter les promesses, les voeux alors que moi, je prends le ciel sur la tête...

Pour le dernier mariage auquel j'ai assisté, mon fils m'avait prévenue, sermonnée, coachée : "Surtout tu ne pleures pas, hein, ne me fout pas la honte !"

Tout au long de la cérémonie dans une magnifique petite chapelle, il me surveillait, je tenais bon, j'étais fière de moi jusqu'au moment où on m'a prise en traître, la peau de banane que j'ai pas vu venir :

Une chorale professionnelle composée des meilleurs amis des mariés a entonné une des plus belles chansons d'amour que je connaisse : Come what may tirée du film Moulin Rouge. Mes larmes ont été synchrones avec les premières notes.

Inutile de vous dire que je me suis faite tirer le bras, marcher sur le pied, secouer la veste par mon fils furax de voir sa mère incapable de la moindre dignité.

 

Si un jour je dois assister à votre mariage (de grâce évitez-vous ça), ne vous occupez pas de moi, je suis cachée au fond près de la porte et inutile de m'attendre pour la photo sur le parvis, j'ai un ravalement à faire.

 

 

 

 

Je confesse que je déteste mes amis qui choisissent toujours des musiques émouvantes lors de leurs épousailles. Pouvez pas choisir ACDC ? !

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22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 09:34

 

 

Nous sommes mercredi et voici donc, comme chaque semaine, ma contribution au groupe des Premières fois.

Vous vous souvenez qu'avec MHF, Papiluc, lilith, joufflette, Emma, Sandrine Justine et ceux qui passent, nous vous dévoilons chaque semaine une première fois. Venez participer vous aussi ! 

Vous pouvez participer sur vos blogs ou dans les commentaires.

Nous en appelons à votre imagination pour nous proposer des sujets de "premières fois". A votre bon coeur m'ssieurs dames !

 

Le thème de la semaine nous a été proposé par Papiluc : La première fois où l'on est senti à contre courant.

 

Ramer, nous le faisons déjà depuis quelques semaines pour vous proposer des sujets de nos premières fois. Ramer à contre courant je crois bien que ça fera bientôt 50 ans que je le fais.

Le toute première fois où j'ai marché contre le vent, j'étais dans le ventre de ma mère. Elle ne voulait pas de moi, je suis venue quand même. De cette naissance à découlé toute une série de rébellions inconscientes contre un ordre établi que je ne jugeais pas en accord avec mes principes. Parce que des principes, j'en ai tout un éventail du plus strict au plus farfelu. Tout est bon du moment que je ne suis pas dans le troupeau. J'ai mes propres opinions et je respecte celles des autres à condition qu'on ne viennent pas essayer de me faire changer d'avis sans que je le demande. J'ai ma mode vestimentaire et elle ne correspond jamais à celle du moment. Je me suis fait percer le nez mais j'ai ôté mon piercing quand la tendance a déferlé. Je ne regarde jamais Dr House !

Quand j'étais jeune adolescente, ma bande de potes était exclusivement composée de ce qu'on appelait des babacools. Ils portaient tous des foulards indiens ou des keffiehs, s'aspergeaient d'huile de Patchouli et se sont tous laissé tenter par un joint. Tous étaient mes amis, même si je n'ai jamais porté d'écharpe indienne, je n'ai jamais supporté le musc et le patchouli et que tirer sur un joint ne m'a jamais semblé indispensable. Moi, je portais des Stan Smith, un blouson en cuir et mon parfum Lapidus. Je n'ai jamais senti de différence entre mes amis et moi.

Lors de ma courte carrière professionnelle, j'ai été la première dans le service à porter un pantalon lors d'une rendez-vous. Chez les allumés du chiffre, le tailleur était de rigueur. Je me souviens du jour où je suis entrée dans le bureau de mon chef arborant mes toutes nouvelles bottes en daim rose. Face à sa stupéfaction, j'étais ravie. Nulle provocation, j'ai aussi porté la panoplie de la parfaite collaboratrice. Tailleur, talons hauts, carré Hermes et collier de perles.

J'ai toujours été attirée par des hommes qui ne me correspondent pas, ça ne m'a pas empèché de les aimer. Je suis sortie du circuit professionnel depuis 22 ans, ça ne m'empêche pas d'être au fait du monde des affaires. Ma meilleure blague en société c'est quand on me demande :" Et toi, tu fais quoi ?"

Invariablement, je réponds:"Moi ? je ne fais rien." Déstabilisation assurée !

 

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Prado museum -Elliott Erwitt

 

 

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15 mai 2013 3 15 /05 /mai /2013 06:33

 

 

Nous sommes mercredi et voici donc, comme chaque semaine, ma contribution au groupe des Premières fois.

Vous vous souvenez qu'avec MHF, Papiluc, lilith, joufflette, Emma, Sandrine Justine et ceux qui passent, nous vous dévoilons chaque semaine une première fois. Venez participer vous aussi ! 

Vous pouvez participer sur vos blogs ou dans les commentaires.

Nous en appelons à votre imagination pour nous proposer des sujets de "premières fois". A votre bon coeur m'ssieurs dames !

 

Le thème de la semaine nous a été proposé par MHF : Le premier parfum.

 

Mon premier souvenir de frangrance c'est le parfum dont j'aimais m'enivrer dans le creux du coude de ma mère. Elle portait alors une eau de toilette nommée Gin fizz. J'étais petite et dès que je le pouvais, je collais mon nez dans le pli de son bras.

Mon premier parfum à moi s'appelait Vu par Ted Lapidus. Ce parfum a accompagné une partie de mon adolescence, j'aimais le flacon, et surtout sa fragrance ambrée. Il était ma signature olfactive, un témoin de ma présence quelque part. A l'époque, le parfum à la mode était l'Air du temps de Nina Ricci et n'avait absolument rien de commun avec Vu. L'Air du temps a résisté aux années alors que Vu a disparu.

J'ai toujours aimé porter une eau de toilette et j'ai rarement changé de marque. J'ai porté quelques parfums masculins, puis je suis devenue une adepte de la maison Givenchy. J'ai porté Givenchy 3 puis longtemps trainé dans mon sillage Ysatis.

Depuis une vingtaine d'années, mon dealer s'appelle Chanel. Après quelques mois avec numéro 5, j'ai porté Allure que je ne peux plus sentir aujourd'hui sans avoir la nausée. Depuis sa sortie en 2003, je porte Chance, je ne sais pas si il m'a porté bonheur mais j'y reste fidèle.

 

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Et vous, vous sentez quoi ?

 

 

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9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 18:09

 

 

Nous sommes jeudi, je suis en retard, voici donc, comme chaque semaine, ma contribution au groupe des Premières fois.

Vous vous souvenez qu'avec MHF, Papiluc, lilith, joufflette, Emma, Sandrine Justine et ceux qui passent, nous vous dévoilons chaque semaine une première fois. Venez participer vous aussi ! 

Vous pouvez participer sur vos blogs ou dans les commentaires.

Nous en appelons à votre imagination pour nous proposer des sujets de "premières fois" car nos cales commencent à se vider !

 

Le thème de la semaine nous a été proposé par MHF : La première collection.

 

Mon frère collectionnait les porte-clés publicitaires, c'était à la mode dans les années 60 et j'adorais jouer avec ces miniatures au risque de les abimer et de me faire gronder. Comme toutes les petites filles de mon âge, j'ai dépensé tous mes petits sous dans les albums et vignettes Panini qu'on achetait chez le libraire puis qu'on s'échangeait dans la cour de récré. Je me souviens avoir fait l'album des aristochats et des pilotes de grand prix moto.

Je ne suis pas vraiment une collectionneuse, je me lasse vite, je n'aime pas être envahie et puis j'ai toujours pensé que la collection était le reflet d'un manque qu'on essaie de combler, une sorte de compensation qui me dérange sauf pour mes livres pour lesquels je voue un amour totalement irrationnel. Pourtant à une époque j'ai amassé une cinquantaine de mugs. Lorsque je me suis lassée, j'en ai offert, j'en ai jeté, j'en ai gardé, j'ai continué à boire du café et du thé mais je n'ai plus collectionné.

La toute première vraie collection que j'ai faite était explosive ! Je gardais toutes les pochettes et les boites d'allumettes des restaurants et hôtels que je trouvais. Assez vite, des amis ont contribué à nourrir  le feu dormant. Je me suis retrouvée rapidement avec deux tiroirs plein à craquer d'allumettes du monde entier. Ma mère en était malade. Quand elle venait chez moi, elle me disait toujours qu'une simple étincelle suffirait à faire sauter tout l'immeuble. Elle a été apaisée quand lors d'un déménagement, j'ai jeté mes centaines de pochettes à la poubelle.

 

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Tout passe, tout casse, tout lasse.

 

 

 

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2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 08:22

 

Il est arrivé hier et ce soir nous passons notre première nuit ensemble.

On se connait à peine et déjà l’amour infuse en nous. Cette nuit, il reste auprès de moi. J’ai un peu peur mais rien ne pourrait m’éloigner de lui. Sa main dans la mienne, nous faisons connaissance, mes yeux dans les siens, je sais que c’est pour la vie.

Maintenant il dort à coté de moi, Dieu qu’il est beau mon bébé.

 

Plus tôt dans la soirée l’infirmière m’a annoncé que je partagerais ma chambre avec une nouvelle accouchée et son petit garçon. Rien ne pourrait troubler la béatitude dans laquelle je suis plongée.

Des pleurs, des cris tentent de m’extraire d’un profond sommeil. Cela devient plus précis, un bébé pleure. C’est celui de la voisine mais pourquoi ne le calme-t-elle pas ? Pourquoi ne le fait-elle pas taire ?! Mais TAIS- TOI !

Ca y est je suis réveillée et je réalise que l’auteur de mon réveil n’est pas le bébé de la voisine, c’est le mien ! Mon ange d’amour s’égosille dans sa barquette de plexiglas pendant que sa maman râle en dormant.

Confuse du vacarme occasionné, je sors de la chambre avec mon nouveau réveille-matin et dans la lumière crue des néons du couloir, je titube jusqu’à la nurserie où à demi consciente, j’offre le Graal de lait maternisé à mon petit garçon affamé.

 

 

Il a 15 ans aujourd'hui.

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Crédit photo : Nino Snap

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1 mai 2013 3 01 /05 /mai /2013 08:57

 

 

Nous sommes mercredi, voici donc, comme chaque semaine, ma contribution au groupe des Premières fois.

Vous vous souvenez qu'avec MHF, Papiluc, lilith, joufflette, Emma, Sandrine Justine et ceux qui passent, nous vous dévoilons chaque semaine une première fois. Venez participer vous aussi ! 

Vous pouvez participer sur vos blogs ou dans les commentaires.

 

Le thème de la semaine nous a été proposé par MHF : Le 1er mai.

 

J’aime le parfum du muguet, j’aime les délicates clochettes du muguet. Si seulement on en trouvait toute l‘année j’en achèterais sans doute de temps en temps.

Quel dommage qu’il faille attendre le 1er mai surtout lorsqu’on n’est pas concerné par la fête du travail puisque j’ai cessé toute activité professionnelle depuis 21 ans. L’arrivée du muguet évoque chez moi quelques souvenirs de 1er mai.

Le premier qui me vient à l’esprit est le bouquet composé de 100 brins que mon frère m’a offert alors que j’étais toute jeune. Le plaisir de plonger mon nez dans le bouquet de clochettes, la générosité de cette brassée. Nul besoin de photo, ce bouquet, le plus beau de tous, est gravé dans ma mémoire. Tous les 1er mai, j’allais acheter un brin pour ma mère, mon père et mon frère nous offrait du muguet. C’est traditionnel à la maison d’offrir et de recevoir du muguet le 1er mai. Si bien que quand je me suis mariée avec un homme dont cette tradition était étrangère, il m’est arrivé de quémander un brin provoquant du même coup quelques disputes jusqu’au 1er mai où j'ai reçu quelques belles clochettes dont je n’ai pas eu le temps de profiter, finissant la journée à la maternité en vue de la naissance imminente et un peu précoce de mon bébé.

Le petit jardin au fond de la cour derrière chez moi m’offre chaque année quelques timides clochettes au parfum subtil et je ne manque jamais d’aller en cueillir un brin ou deux pour parfumer mon bureau.

Merci à Charles IX qui ayant reçu le 1er mai 1561 un brin de muguet comme porte-bonheur, décida d’offrir tous les ans à cette date un brin de clochettes à toutes les dames de la cour.

 

 

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Le sujet de la semaine était le 1er mai, je n’ai parlé ni de jour férié, ni de revendication sociale, ni de l’inauguration de l’Empire State Building en 1931. Le 1er mai pour moi, c’est le doux parfum du bonheur.  

 

 

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 15:22

 

 

Nous sommes mercredi, voici donc, comme chaque semaine, ma contribution au groupe des Premières fois.

Vous vous souvenez qu'avec MHF, Papiluc, lilith, joufflette, Emma, Sandrine Justine et ceux qui passent, nous vous dévoilons chaque semaine une première fois. Venez participer vous aussi ! 

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Le thème de la semaine nous a été proposé par MHF : La première fois où l'on a menti.

 

La nuit je mens, je prends des trains à travers la plaine

La nuit je mens, je m´en lave les mains.

J´ai dans les bottes des montagnes de questions

Où subsiste encore ton écho

Où subsiste encore ton écho...

 

Délicat sujet que le mensonge … C’est sans doute parce que je voue un mépris profond pour les menteurs que je ne supporte pas les mensonges et que par conséquent, je ne mens pas.

Sans être paranoïaque, je pense que je peux assez facilement reconnaître un mensonge quand il m’est présenté. S’active alors un doute suivi d’une analyse de l’information qui, si elle s’avère délibérément fausse entraine une mise à l’écart de son auteur. Lorsque le mensonge est de qualité et que je n’y vois que du feu, j’ai le sentiment de trahison qui vient ricaner à mon oreille. Car enfin quel peut-être l’intérêt d’un mensonge ?

Je parle ici du mensonge le plus courant, la fausse information, l’affabulation, la tromperie. J’ai un peu plus de tolérance pour le mensonge par omission qui peut permettre d’éviter un conflit. Toute vérité n’est pas bonne à dire mais il me parait plus honnète de taire plutôt que de mentir.

Certains psy s’accordent sur le fait que le mensonge peut être constructif et le bannir totalement relève d’un déséquilibre social en conséquence de quoi, je suis une déséquilibrée.

Je fonctionne sur le mode de l’authenticité qui je l’accorde, n’est pas idéal pour mes proches quoique je sache tenir ma langue quand c’est nécessaire. Mon fils sait depuis longtemps que ses tentatives de mensonges sont vouées à l’échec et surtout ouvertes aux représailles. Les gens qui m’ont menti savent que je le sais.

Je pense néanmoins qu’être un menteur relève d’une très grande maîtrise de soi et d’un charisme hors du commun. Il suffit de voir œuvrer nos dirigeants et les ténors du barreau.

Il y a pourtant quelqu’un à qui je mens parfois. Je me mens à moi-même. Quand la situation ne me convient pas, il m’arrive de changer mon angle de vue, d’en prendre un bien moins objectif et de me raconter des histoires. L'avantage c’est que j’en suis consciente et que je peux régler mes comptes en toute intimité sans causer le moindre malentendu.

Il y a quelques années, je gribouillais quelques pensées sur un carnet et je me souviens de ce que j’avais écrit au sujet des mensonges :

 

Le mensonge est comme un boomerang, si tu ne le maîtrises pas, il te reviendra dans la figure.

 

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La première pensée qui m'est venue en entamant ce billet, c'est la merveilleuse chanson d'Alain Bashung et Jean Fauque dont je vous glisse quelques mots au début du billet.

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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 09:35

 

 

Nous sommes mercredi, voici donc, comme chaque semaine (sauf la semaine dernière où je n'étais pas du tout inspirée), ma contribution au groupe des Premières fois.

Vous vous souvenez qu'avec MHF, Papiluc, lilith, joufflette, Emma, Sandrine Justine et ceux qui passent, nous vous dévoilons chaque semaine une première fois. Venez participer vous aussi ! 

Vous pouvez participer sur vos blogs ou dans les commentaires.

 

Le thème de la semaine nous a été proposé par Papiluc : La première fois qu'on a lu une bande dessinée.

Mon premier contact avec la bande dessinée fût déchirant. Lorsque j’étais toute petite, le soir avant d’aller dormir, ma mère m’installait dans le lit de mon grand frère où il me « lisait » le journal de Mickey sauf qu’à mon âge, je ne savais qu’en déchirer les pages.

Un peu plus tard, je me suis attaqué à la collection de Tintin reliés que mon frère rangeait soigneusement dans sa bibliothèque. Là encore ce fût un carnage. J’ai déchiré et gribouillé la presque totalité des ouvrages. Un seul est parvenu sans dégât jusqu’à aujourd’hui. C’est Les sept boules de cristal pour la simple et bonne raison que j’avais la frousse d’ouvrir cet album dans lequel il y avait une momie qui me terrorisait. Mes parents ont passé leur vie à me rappeler cet épisode de saccage en bonne et due forme qui, je ne sais pas s’il a été traumatisant pour mon frère mais en tout cas, a développé une culpabilité tenace dont je n’arrive toujours pas à me débarrasser.

C’est peut-être à cause de cela que je n’ai pas d’affinité avec la bande dessinée. J’en lis très peu. Bien sûr j’ai lu Astérix, quelques Spirou, Lucky Luke et le journal de Mickey lorsque j’ai été en âge de traiter un magazine avec respect. Je n’aime pas la bande dessinée dite adulte avec de beaux graphismes et une histoire qui se tient, ça ne m’intéresse pas. Pour moi, une bédé ça doit avant tout être drôle.

Dans ma bibliothèque se trouvent deux auteurs de bédé dont j’apprécie l’humour et l’audace. Il s’agit de F’murr et de son troupeau de brebis déjantées de la série « Le génie des alpages » et de Maëster et sa géniale sœur Marie-Thérèse des Batignolles.

 

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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 15:58

 

 

Nous sommes mercredi, voici donc, comme chaque semaine (sauf la semaine dernière où je n'étais pas du tout inspirée), ma contribution au groupe des Premières fois.

Vous vous souvenez qu'avec MHF, Papiluc, lilith, joufflette, Emma, Sandrine et ceux qui passent, nous vous dévoilons chaque semaine une première fois.  Justine nous a rejoint, faites comme elle, venez écrire vos souvenirs avec nous !

 

Vous pouvez participer sur vos blogs ou dans les commentaires.

 

Le thème de la semaine nous a été proposé par Papiluc : La première fois qu'on a ressenti le temps qui passe.

 

La première fois je ne m'en souviens pas. Chaque jour je ressens cette fuite du temps si chère à Ronsard, elle est partout. Elle est présente dans les yeux de mon fils qui grandit, dans mes cheveux qui blanchissent, dans les pas incertains de mon père, dans la fidélité de mes amies. 

Elle ne me dérange pas, nous vivons au rythme de la nature, nous naissons, nous vivons, nous disparaissons. A l'instar des gens de ma génération et de celles de mes aînés, je n'aime pas mon âge, j'en suis si loin et plus le temps passe, plus le chiffre inscrit sur mon état civil est éloigné de celui que j'ai en moi. Je suis moins fêtarde qu'à vingt ans mais qu'importe, j'ai d'autres loisirs. Je ne crois pas que j'aimerais remonter le temps, je suis bien avec mon expérience, mes erreurs et mes combats. Je n'aime pas regarder derrière moi. Je vois la vie comme un bon livre. Inutile de relire ce que j'ai déjà lu et je ne suis pas pressée de connaitre la fin de l'histoire qui s'écrit un peu plus chaque jour. La nostalgie m'attriste et j'évite les échéances.

 

Se battre contre l'inéluctable serait une belle perte de temps !

 

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Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie.

 

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28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 17:15

 

 

Nous sommes mercredi, voici donc, comme chaque semaine (sauf la semaine dernière où je n'étais pas du tout inspirée), ma contribution au groupe des Premières fois.

Vous vous souvenez qu'avec MHF, Papiluc, lilith, joufflette, Emma, Sandrine et ceux qui passent, nous vous dévoilons chaque semaine une première fois.  Justine nous a rejoint, faites comme elle, venez écrire vos souvenirs avec nous !

 

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Le printemps étant à nos portes, nous avons eu envie de raconter un souvenir de jardin.

 

Lorsque j'étais petite, nous habitions une maison avec un jardin. Il suffisait d'emprunter la porte de derrière, descendre les quelques marches du perron et le jardin me tendait les bras. C'etait un vieux jardin un peu fouillis où mon grand-père s'était réservé un potager mais depuis qu'il nous avait quitté, mon père n'avait pas eu trop le temps de prendre la relève.

Dans mon souvenir c'est un très grand jardin tout en longueur. Sur la droite il y a la cabane à outils de mon grand-père et un appentis où rouille la vieille voiture à pédales de mon frère. Sous les fenêtres de la cuisine, un massif de rosiers dont les parfums entrent dans la maison à la belle saison. Plus loin il y a de vieux fauteuils en osier où ma grand-mère aime s'assoir et un transat en bois pour les siestes du dimanche. Je me souviens surtout des fleurs, il y en a partout, de toutes sortes, plantées un peu n'importe comment. Des tulipes, des dahlias, des marguerites et le vieux lilas sous lequel j'aime jouer. J'aime longer la clôture qui sépare notre jardin de celui de notre voisin l'épicier car, quand elles sont bien mûres, sa fille me donne des fraises à travers le grillage.

C'est un jardin d'enfance rangé dans un coin de ma mémoire, il y fait toujours beau, jamais trop chaud et il est fleuri toute l'année. 

 

 

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Un souvenir de ce jardin: Les impatiences de Balfour. Dès que j'en croise quelque part, je ne peux pas m'empêcher de faire exploser quelques gousses entre mes doigts. Je ferme les yeux et alors j'ai cinq ans.

 

 

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