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11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 21:05

Je n'ai jamais été très douée pour retenir les dates du coup il a fallu que mon hébergeur me fasse un petit mot doux pour que je me souvienne que j'ai ouvert ce blog il y a trois ans aujourd'hui !

Je n'ose même pas regarder les premiers billets... Cela dit je suis contente d'avoir partagé avec vous mes premières fois, puis mes dernières fois. Mes coups de coeur lecture, quelques textes écrits dans le cadre de mon atelier d'écriture et maintenant mes week-end lecture.

Comme le temps passe vite ! Jamais je n'aurais imaginé tenir aussi longtemps sans me lasser.

3 ans !

On continue ?

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10 mai 2014 6 10 /05 /mai /2014 11:47

 

 

Comme chaque samedi ou presque, voici ma contribution au défi week-end lecture proposé parVirginie B.

 

La semaine dernière j'écrivais chez Virginie que je ne lis jamais de magazines. Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis alors cette semaine, j'ai lu le magazine littéraire LIRE et POLKA magazine la revue de photoreportage.

Week-end lecture : Lire et Polka

Lire :

 

Dix pages consacrées à Romain Gary. Des extraits des dernières oeuvres de Paul Auster et Catherine Millet (dont je découvre que nous avons grandi dans le même quartier d'une petite ville de la balieue ouest de Paris ). Un entretien avec Maylis de Kerangal que je n'ai pas lu.

De Romain Gary, je n'ai lu qu'Emile Ajar. La vie devant soi est un souvenir de mon adolescence. Je ne connaissais de Romain Gary que son double prix Goncourt. J'ai découvert un héros de la seconde guerre mondiale, diplomate, cinéaste, un être totalement mégalo, dépressif et paranoïaque comme bon nombre de génies. Un dossier passionnant qui m'a donné envie de m'intéresser de plus près à son oeuvre littéraire. La chance étant de mon coté, le lendemain de ma lecture du dossier, flânant à la brocante de mon quartier, je suis tombée sur La promesse de l'aube roman autobiographique. Pour 50 centimes, je me suis offert mon premier Romain Gary.

 

Lire.Magazine

 

 

 

Polka :

 

J'ouvre le magazine, je passe 10 pages de publicités, c'est pour cela que je ne lis pas la presse. Heureusement que le magazine est consacré au photographe new yorkais William Klein et sa vision éclatante de Brooklyn. Cette fois-ci "Bad boy", comme il est souvent surnommé, ne s'accorde qu'une contrainte : La photo numérique. Le plus français des photographes américains nous offre de Coney island à Williamsburg des images chocs qui explosent comme des feux d'artifices. Je passe encore les publicités pour m'arrêter sur les clichés de Kiev sous la neige et le chaos total, des photos effroyablement belles. Je passe encore les publlcités et les quelques pages sur l'entrée des Paparazzi au musée pour m'intéresser au témoignages de premiers assistants de photographes reconnus comme Stanley Green, William Klein (encore lui) et le merveilleux Elliott Erwitt. Métier ingrat d'assistant mais ô combien instructif lorsqu'il permet à la nouvelle génération de cotoyer les géants.

 

Polka magazine

 

 

 

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3 mai 2014 6 03 /05 /mai /2014 09:19

 

Comme chaque samedi ou presque, voici ma contribution au défi week-end lecture proposé parVirginie B.

 

Cette semaine un bon polar : Alex de Pierre Lemaitre.

Week-end lecture : Alex

 

Quatrième de couverture :

 

Qui connaît vraiment Alex ?

Elle est belle. Excitante.

Est-ce pour cela qu'on l'a enlevée, séquestrée et livrée à l'inimaginable ? Mais quand le commissaire Verhoeven découvre enfin sa prison, Alex a disparu. Alex, plus intelligente que son bourreau. Alex qui ne pardonne rien, qui n'oublie rien, ni personne.

Un thriller glaçant qui jongle avec les codes de la folie meurtrière, une mécanique diabolique et imprévisible où l'on retrouve le talent de l'auteur de Robe de marié.

 

[Pierre Lemaitre] hisse le genre noir à une hauteur rarissime chez les écrivains français : celle où se tient la littérature. Jean-Christophe Buisson, Le Figaro magazine.

 

Jubilatoire, littéraire, hitchcockien. Yann Plougastel, Le Monde littéraire.

 

 

 

 

Mon avis :

 

Voici plusieurs mois que j'avais quitté le monde du polar, sans doute pour cause d'indigestion. Mon retour au genre est fracassant. Marie Hélène m'avait conseillé ce livre et je la remercie. Un petit bijou de suspens servi par des personnages hors du commun que je vous laisse découvrir. Un montage parfait qui ballade le lecteur comme une boule de flipper avec comme extra ball une tension intense. Pierre Lemaitre est devenu populaire en décrochant le prix Goncourt 2013 avec Au revoir là-haut mais il ne faut pas oublier qu'avant cela, il est l'auteur d'excellents thrillers.

A dévorer avec délectation !

 

 

 

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19 avril 2014 6 19 /04 /avril /2014 09:39

 

 

Comme chaque samedi, voici ma contribution au défi week-end lecture proposé par Virginie B.

 

Cette semaine a été historique et philosophique avec Le problème spinoza de Irvin Yalom.

Week-end lecture : le problème Spinoza

 

Quatrième de couverture:

 

Amsterdam, février 1941. Le Reichleiter Rosenberg, chargé de la confiscation des biens culturels des juifs dans les territoires occupés, fait main basse sur la bibliothèque de Baruch Spinoza. Qui était-il donc ce philosophe, excommunié en 1656 par la communauté juive d'Amsterdam et banni de sa propre famille, pour, trois siècles après sa mort, exercer une telle fascination sur l’idéologue du parti nazi Irvin Yalom, l’auteur de Et Nietzsche a pleuré, explore la vie intérieure de Spinoza, inventeur d’une éthique de la joie, qui influença des générations de penseurs. Il cherche aussi à comprendre Alfred Rosenberg qui joua un rôle décisif dans l'extermination des juifs d'Europe.

 

Le rythme soutenu du récit, la vivacité des dialogues, l’érudition d’Irvin Yalom, la plongée dans la société néerlandaise du XVIIe siècle et les grands bouleversements de l’Europe du XXe font de cet ouvrage un véritable régal. Marie Auffret-Pericone, La Croix. 

 

 

 

Mon avis :

 

Se replonger dans les pensées de Spinoza avec l'aide d'Irvin Yalom est un vrai bonheur. On suit deux histoires en parralèle. Celle du philosophe de la joie, solitaire excommunié de la communauté juive d'Amsterdam en 1656 et celle d'un redoutable chef nazi totalement fasciné par l'oeuvre du philosophe mais qui met à mal son idéologie antisémite.

Un roman passionnant et remarquablement documenté. Un coup de coeur !

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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 01:17
L'océan de remet des tempêtes. Il dort.
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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 18:27

Dernière création pour l'atelier d'écriture:

Depuis combien d’années n’avons-nous pas parlé ? Te souviens-tu de la dernière fois où nous nous sommes assis dans la cuisine avec une tasse de thé ? Te rappelles-tu quand tes enfants ont quitté la maison ? Il y a bien longtemps que notre maison est divisée en deux comme l’est la ville. Nous ne vivons pas ensemble, nous nous partageons le même toit. Parfois les soirs d’été, je regarde par la fenêtre de la cuisine, je vois le feu crépusculaire sur l’arête des collines .C’est si beau que cela me donne la force de tenir un jour de plus. Le soleil se couche sur Belfast et c’est encore une journée sans John, Sean et Paddy. Y penses-tu encore à notre fils tombé sous les balles du RUC au coin de Sandy Row ? L’as-tu au moins une fois pleuré cet enfant qui voyait en toi un héros de la résistance ? Un héros ! Tes seules batailles tu les as menées dans la chaleur collante et crasseuse de chez Murphy. Un héros qui chante fort la fière Irlande avec ses compagnons d’ivrognerie, qui bat sa femme mais qui baisse les yeux quand il croise un soldat ! Tu n’es pas digne d’être irlandais. Nous avons perdu John parce qu’il voulait que tu sois fier de lui, les deux autres sont partis parce qu’ils avaient honte de toi !

Je me souviens quand ils étaient petits, quand ils jouaient à la guerre avec des bouts de bois dans la rue comme tous les enfants de McDonnell Street. Les enfants jouaient, les femmes parlaient sur le trottoir jusqu’à l’arrivée des hommes qui rentraient du chantier naval. Les « Troubles » grondaient mais nous ressemblions tous encore à des familles. Les femmes soutenaient les épouses et les mères de prisonniers, consolaient les veuves. Les maris avaient encore du travail. Le samedi soir toute la rue se retrouvait au pub pour boire une pinte ou deux et chanter Le Chant du soldat avant de rentrer. La semaine les femmes n’y allaient pas, il fallait s’occuper des enfants et se préparer au retour d’un mari invariablement saoul et violent. L’histoire se répétait d’une maison à l’autre comme un écho. Notre silence de femmes humiliées était notre seul soutien et notre dernière trace de dignité.

La rue est toujours la même, nous avons encore tous les mêmes maisons en brique, un salon devant, une cuisine derrière, un escalier, deux chambres à l’étage, un bout de cour entre deux palissades en bois. Quelle que soit la maison dans laquelle on rentre, on se croit chez soi. Les enfants ont grandit, ils sont partis, Dieu les protège ! Restent les survivants, les mères abandonnées, les pères haineux et parmi eux les fantômes. Des hordes de fantômes auxquels on se heurte à chaque coin de rue, ceux qui sont tombés pour venger un père, un frère et qui croyaient encore à la liberté. Les combats cessent, les chefs signent des traités, toutes les milices déposent les armes mais personne ne dépose sa rancœur.

Je ne crois pas avoir jamais eu de colère contre toi, juste du mépris et de la pitié. Maintenant que nous arrivons au crépuscule de notre vie, je peux bien te dire que tu ne mérites que mon indifférence. J’ai mis au monde tes enfants, je les ai élevés comme j’ai pu, j’ai supporté ta brutalité jusque dans mon lit, j’ai lavé ta crasse et nourri ton corps. Je n’en ferai pas davantage.

Avant que la nuit envahisse totalement mon âme, tant qu’il me reste quelques rayons de lumière rousse comme celle si belle que je regarde depuis la fenêtre de la cuisine, je m’en vais. Rassure-toi, je pars les mains vides. Les seuls trésors de cette maison sont déjà partis. Je vais les rejoindre. Je sais que tu ne viendras pas me chercher à Dublin, tu as bien trop peur de tes fils. Je te laisse ta maison, tes fantômes, tes chants patriotiques, ta lâcheté et ta haine. Fais-en bon usage avant que la nuit ne s’abatte définitivement sur ce qu’il reste de toi.

West Belfast décembre 2013

West Belfast décembre 2013

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 16:26
Cathy Crètenet Garnier shared Snoopy's photo.
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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 11:29

Comme chaque samedi ou presque, voici ma contribution au défi week-end lecture proposé par Virginie B.

Comme vous avez déjà pu le constater je ne lis pas que des nouveautés. Il y a tant de romans qu'on a jamais le temps de lire que j'aime parfois me replonger dans le passé. Je vais d'ailleurs bientôt lire Albert Camus pour les besoins de mon atelier lecture. Cette semaine, j'ai donc lu un roman paru en 1989:

 

Une prière pour Owen de John Irving

 

Week-end lecture : une prière pour Owen

Quatrième de couverture:

"Si je suis condamné à me souvenir d'un garçon à la voix déglinguée-ainsi commence le nouveau roman de John Irving-,ce n'est ni à cause de sa voix, ni parce qu'il fut l'être le plus petit que j'aie connu, ni même parce qu'il fut l'instrument de la mort de ma mère. C'est à lui que je dois de croire en Dieu; si je suis chrétien, c'est grâce à Owen Meany."

Agé de onze ans, Owen en paraissait six à peine. Mais sa frêle enveloppe dissimulait une volonté de fer, une foi absolue et la conviction profonde qu'il était l'instrument de Dieu.

Bien des années plus tard, depuis de Canada où il est installé, John Wheelwright évoque avec nostalgie le puzzle de sa jeunesse, dans une petite ville du New Hampshire: la vie de collégien, les premiers émois amoureux, la quête du père inconnu, les débuts sournois de la guerre du Vietnam; et par-dessus tout l'amitié parfaite avec Owen-l'irrésistible Owen qui s'était voué à la double tâche de réparer le tort causé à John et de sauver le monde.

Roman initiatique, où alternent le burlesque et le tragique, tableau d'une génération sacrifiée, chronique insolite au délire soigneusement contrôlé, John Irving est ici plus que jamais inspiré par l'ange du Bizarre. Un ange qui pourrait bien s'appeler Owen Meany.

Mon avis :

Que dire après la lecture de ces quelques six cent pages ... Je ne suis pas une fan de John Irving. J'ai abandonné Le monde selon Garp avec lequel je m'ennuyais, j'ai tenté L'épopée du buveur d'eau que j'ai quitté avant la fin, même le dernier en date Dernière nuit à Twisted River m'est tombé des mains.Seulement voilà, il y a quelques temps, j'ai passé un moment avec quelqu'un qui m'a fait une telle critique passionnée d'Une prière pour Owen, que je ne pouvais ne pas tenter cette lecture. D'autant plus qu'il serait dommage de rester sur un échec et ne pas comprendre l'engouement que John Irving suscite chez des milliers de gens. Il me parait bien difficile de résumer cette histoire en quelques mots alors je vais faire la liste d ce que j'ai aimé et de ce que je n'ai pas aimé.

Ce que j'ai aimé c'est tout d'abord d'avoir pu lire enfin un roman de John Irving jusqu'à la dernière page ! J'ai aimé l'ambiance désuète du Gravesend cette petite ville du New Hampshire décor des souvenirs du narrateur. J'ai aimé me demander qui pouvait-être Owen, un ange? une ami imaginaire? un fantôme ? J'ai aimé le destin incroyable de cet immense esprit coincé dans un corps minuscule. L'humour et l'empathie jouant la course au sentiment du lecteur. J'ai apprécié la typographie aussi particulière que la voix d'Owen. J'ai moins aimé les pages de descriptions sans limite, la présence indispensable mais pesante et presque scolaire de la religion accompagnée de nombreuses citations du livre des prières.Une vision de la guerre du Vietnam destinée à mon avis uniquement aux américains. Pourtant il ne faut pas perdre de vue que l'auteur a quitté son pays pour échapper à sa mobilisation. Irving renie-t-il sa terre natale ? On dirait bien ...

On devrait obliger les américains à vivre un an ou deux loin des Etats-Unis. Ils verraient alors à quel point ils se ridiculisent aux yeux du monde entier ! Ils entendraient d’autres versions que les leurs ! N’importe quel pays en sait plus sur l’Amérique que les Américains eux-mêmes ! Et les Américains ignorent absolument tout des autres pays !

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29 mars 2014 6 29 /03 /mars /2014 08:00

 

Comme chaque samedi, voici ma contribution au défi week-end lecture proposé par Virginie B.

 

Cette semaine, je lis Eureka street de Robert McLiam Wilson

 

Eureka-street.jpg

 

 

Quatrième de couverture :

 

Dans un Belfast livré aux menaces terroristes, les habitants d'Eureka Street tentent de vivre vaille que vaille. Chuckie le gros protestant multiplie les combines pour faire fortune, tandis que Jake le catho, ancien dur au coeur d'artichaut, cumule les ruptures. Autour d'eux, la vie de quartier perdure, chacun se battant pour avancer sans jamais oublier la fraternité.

«Eureka Street est un grand livre et son auteur un formidable écrivain. Belfast peut lui dresser une statue. » Gilles Anquetil, Le Nouvel Observateur

 

Mon avis :

 

Ce roman n'est pas une nouveauté , il date de 1996. Il m'a été présenté comme le meilleur roman écrit sur Belfast et j'adhère à cette affirmation. L'auteur fait une sublime déclaration d'amour à sa ville natale. Les personnages, une bande de copains désabusés, sont très attachants. Une version neutre du conflit nord irlandais où chaque communauté traine son lot de massacres. L'occasion aussi de voir que les nouvelles générations refusent de se méler du conflit politique et religieux. Un roman tendre, bourré d'humour et sans parti pris. Un vrai coup de coeur pour moi. Un auteur génial qui manie l'humour, l'auto dérision et la poésie avec brio. Je ne resiste pas à vous offrir un petit extrait du livre:

 

Il y avait trois versions fondamentales de l'histoire irlandaise : la républicaine, la loyaliste, la britannique. Toutes étaient glauques, toutes surestimaient le rôle d'Oliver Cromwell, le vioque à la coupe de cheveux foireuse. J'avais pour ma part une quatrième version à ajouter, la Version Simple : pendant huit siècles, pendant quatre siècles, comme vous voudrez, c'était simplement tout un tas d'irlandais qui tuaient tout un tas d'autres irlandais.

 


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22 mars 2014 6 22 /03 /mars /2014 11:38

 

Comme chaque samedi ou presque, voici ma contribution au défi week-end lecture proposé par Virginie B.

La semaine dernière je n'ai pas présenté de lecture, je vous ai tout de même proposé mardi Kinderzimmer de Valentine Goby

 

Aujourd'hui, on change d'univers car cette semaine j'ai lu Souvenirs d'un pas grand chose de Charles Bukowski

 

souvenirs-d-un.jpg

 

Quatrième de couverture :

 

Bukowski n’a rien oublié : ni la violence, ni la douleur des premières années de sa vie. Il parle vrai et dur. Les coups reçus et donnés, les désespoirs d’un jeune homme laid qui n’a jamais la bonne «attitude», les mesquineries des petits débrouillards, la bouteille, la guerre qui se prépare et n’engloutira pas indistinctement tout le monde, tout cela est dit sans détour. Le constat est effrayant mais drôle: on sait rire aussi, que diable ! La machine à durer en verra bien d’autres, c’est évident. Les outrances, ici, ne sont, après tout, que celles de la vie elle-même. Et puis l’émerveillement n’est jamais loin, même derrière le souvenir de jeunesse le plus cruel. Chez Bukowski, le cœur est tendre, mais bien accroché.

 

Mon avis :

 

Oh je sais ce que la plupart d'entre-vous va dire : "Beurk !"

Oui mais après ? Après il y a la poésie. Cette autobiographie saupoudrée de fantasmes décrit une gamin solitaire par obligation et rèveur par besoin. Un ado complexé et repoussant. Les debuts d'un bon à rien, écrivain humilié. Un parcours qui mène sans surprise aux dérives alcoolisées qu'on connait. Bukowski c'est une paquerette dans un tas de fumier. Soyez curieux !

 

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